
« J’ai l’impression que c’est un peu obligatoire de partir, mais, heureusement, mes enfants ne sont pas difficiles et il y a plein de choses qu’on n’a pas encore faites à Angers. » Sarah (prénom d’emprunt), secrétaire médicale de 32 ans, profite ce mercredi 16 juillet, avec ses enfants, des animations gratuites de « L’été au lac », un programme organisé par la municipalité : baby gym avec sa dernière, tir à l’arc et tennis de table pour ses deux aînés. Elle passera son été dans la ville où elle habite. « J’aimerais partir, mais cela coûte cher ! », glisse-t-elle.
Selon une enquête du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie, en 2023, 40 % des Français ne sont pas partis en vacances, soit quatre nuits consécutives hors du domicile, principalement pour des raisons financières. Début 2024, 21 % de la population déclaraient, selon l’Insee, ne pas avoir les moyens de partir au moins une semaine en vacances. Des niveaux proches de ceux constatés avant la crise sanitaire liée au Covid-19.
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