En 2023, 83,7% des personnes interrogées se sont dites favorables à la vaccination en général.
Selon les chiffres publiés lundi par Santé publique France, la proportion de personnes « très favorables » est même en hausse.
En revanche, l’adhésion des seniors est en baisse.

Les Français sont-ils toujours favorables à la vaccination ? Oui, selon le dernier baromètre de Santé publique France (nouvelle fenêtre) publié lundi 28 avril. L’édition 2023 de ce dispositif d’enquêtes régulières auprès d’échantillons représentatifs de la population montre une « stabilité de l’adhésion à la vaccination à un niveau élevé », note l’agence sanitaire à l’occasion de la Semaine européenne de la vaccination (27 avril-3 mai).

Au total, 83,7% des personnes interrogées en France hexagonale déclarent être favorables à la vaccination en général (nouvelle fenêtre), avec une tendance à la hausse de la proportion de personnes « très favorables » à la vaccination par rapport à 2022 (34,7% contre 30,9% en 2022), selon l’enquête menée de février à mai 2023 auprès de 2.741 personnes de 18 à 75 ans.

Il y a des réticences et des questionnements légitimes, mais aussi de la désinformation contre laquelle nous devons lutter

Dr Grégory Emery, directeur général de la Santé,

Reste que, comme les années précédentes, l’adhésion vaccinale reste moins élevée chez les personnes « disposant des diplômes ou des revenus plus faibles », mais aussi chez celles disant vivre seules. Autre enseignement : cette adhésion à la vaccination a tendance à diminuer « chez les personnes âgées, en comparaison aux années précédentes », précise SPF. Ces données doivent désormais permettre « d’orienter et de développer des actions visant à promouvoir la vaccination auprès des professionnels de santé et de la population », selon l’agence sanitaire.

Lors d’une conférence de presse lundi à l’occasion de la semaine européenne de la vaccination, le directeur général de la Santé, le Dr Grégory Emery, a insisté sur la nécessité de renforcer la promotion de la vaccination « dans une dynamique de lutte contre la désinformation en santé ». « Il y a des réticences et des questionnements légitimes, mais aussi de la désinformation contre laquelle nous devons lutter », a-t-il déclaré.

Cela devrait notamment se traduire par « des actions d’information et de communication » et par la création d’un observatoire national de lutte contre la désinformation, comme annoncé par le ministre chargé de la Santé Yannick Neuder mi-avril. Le Dr Emery a ainsi appelé « tout le système de santé » à s’engager contre la désinformation, rappelant que c’est « notre devoir (…) de rétablir la confiance ».

A.B. avec AFP

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