Dernier skipper à évoluer encore dans l’océan Atlantique, Szabolcs Weöres a officialisé son abandon, lundi 16 décembre, après une nouvelle avarie.
Le navigateur hongrois, qui barrait New Europe, a cassé son hauban, qui sert à stabiliser le mât.
Attendu dans la journée au port du Cap, en Afrique du Sud, il est le cinquième concurrent à renoncer à rallier la ligne d’arrivée de ce Vendée Globe.
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Il était le dernier à naviguer encore dans l’Atlantique. Szabolcs Weöres, bon dernier sur New Europe, a pris la décision de poser le pied à terre, lundi 16 décembre, deux jours après avoir subi une nouvelle avarie au large de l’Afrique du Sud. Alors qu’il évoluait à 700 milles du cap de Bonne-Espérance, le skipper hongrois a découvert la casse de son hauban, une pièce essentielle pour stabiliser le mât.
Depuis, « aucune des réparations envisagées n’a permis de stabiliser le gréement », a informé dans un communiqué (nouvelle fenêtre) la direction de course. Dans les mers du Sud, réputées redoutables avec le passage dans les 40es rugissants (nouvelle fenêtre), cette avarie aurait pu entraîner un démâtage en cas de vent forts.
Une des décisions les plus difficiles de ma vie
Une des décisions les plus difficiles de ma vie
Szabolcs Weöres, skipper New Europe
« Il s’agit d’une des décisions les plus difficiles de ma vie », a réagi le navigateur de 51 ans, attendu au port du Cap mardi 17 décembre. J’ai travaillé si dur pendant tant d’années pour arriver sur la ligne de départ du Vendée Globe, avec le rêve de terminer cet incroyable voyage autour du monde. Se retirer maintenant, c’est particulièrement douloureux. »
Engagé sur son premier Vendée Globe, « Szabi » avait déjà été victime d’une avarie mi-novembre avec des dommages significatifs à sa grand-voile et la perte d’une de ses voiles. Il s’était arrêté aux Canaries pour réparer ses voiles, un stop qui l’avait laissé bon dernier de la flotte jusqu’à son abandon. Lundi soir, avant de contacter la direction de course, il pointait à plus de 7000 milles nautiques (plus de 12.900 kilomètres) du leader Charlie Dalin (Macif), qui a depuis perdu la tête au profit de Yoann Richomme (Paprec-Arkéa).
