Pris dans la pétole dans la nuit de lundi à mardi, Benjamin Ferré a essayé de tuer le temps comme il pouvait.
Le skipper Monnoyeur-Duo for a Job, 22e au classement provisoire, a sollicité l’aide des suiveurs du Vendée Globe pour estimer son « œuvre d’art » : une banane accrochée au mât de son voilier.
Un clin d’œil à une autre performance artistique.

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Vendée Globe, l’incroyable aventure humaine

Skipper sur le Vendée Globe… et artiste en herbe. Alors que la tête de la flotte, emmenée par le doyen Jean Le Cam (Tout commence en Finistère-Armor-Lux), est en approche du Pot-au-Noir , dont les leaders devraient débuter la traversée dans les prochaines heures, Benjamin Ferré, 22ᵉ au pointage de 11h, mardi 19 novembre, coince dans le peloton. Au ralenti dans une mer d’huile, le skipper Monnoyeur-Duo for a Job passe le temps en s’amusant.

Dans une vidéo (nouvelle fenêtre), tournée dans la nuit de lundi à mardi, il a ainsi sollicité l’avis « des amateurs d’art ». Une sollicitation un peu particulière puisqu’il leur a demandé combien, selon eux, pourrait valoir… une banane qu’il a attachée au mât de son voilier. Une caricature de l’œuvre Comedian (nouvelle fenêtre) de Maurizio Cattelan, mise aux enchères pour 1 million d’euros (nouvelle fenêtre) par la maison de vente Sotheby’s.

Si les amateurs d’art peuvent me renseigner…

Benjamin Ferré, skipper Monnoyeur-Duo for a Job

« J’ai appris qu’un artiste italien avait mis aux enchères une banane accrochée avec de l’adhésif, qui s’est vendue 1,5 million de dollars (en réalité, elle n’est pas encore vendue, ndlr). Je voulais vous montrer quelque chose pour le faire estimer », a lancé le navigateur de 34 ans, l’un des 15 bizuths qui participent cette année à leur premier tour du monde à la voile (nouvelle fenêtre) en solitaire, sans escale ni assistance.

« Peut-on me renseigner sur le prix de cette banane attachée au mât de l’Imoca Monnoyeur-Duo for a Job ? Si les amateurs d’art peuvent me renseigner, c’est une banane qui est partie faire le tour du monde. Elle s’appelle Peggy la banane », a-t-il conclu, dans un sourire. Pas sûr toutefois que « Peggy » résiste à trois mois d’aléas climatiques en pleine mer.


Yohan ROBLIN

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