- L’armée américaine a lancé vendredi 3 octobre une nouvelle frappe visant un bateau de narcotrafiquants présumés au large des côtes du Venezuela.
- Au total, 4 personnes ont été tuées, a annoncé vendredi le ministre de la Défense Pete Hegseth.
Le narcotrafic en partance du Venezuela une nouvelle fois dans le viseur de l’armée américaine. Cette dernière a frappé un bateau au large des côtes, tuant quatre personnes, a annoncé vendredi le ministre de la Défense Pete Hegseth.
« Quatre narcoterroristes à bord de l’embarcation ont été tués lors de la frappe (…) menée dans les eaux internationales au large des côtes du Venezuela alors que le bateau transportait d’importantes quantités de stupéfiants à destination des États-Unis pour empoisonner notre population
« , a déclaré Pete Hegseth dans un message publié sur X.
Un « conflit armé » lancé par Trump
« Ces frappes se poursuivront jusqu’à ce que les attaques contre le peuple américain cessent
« , a ajouté le chef du Pentagone dans son message accompagné d’une vidéo montrant un bateau en feu à la surface de l’eau. « Un bateau transportant suffisamment de drogue pour tuer entre 25.000 et 50.000 personnes a été intercepté tôt ce matin au large des côtes vénézuéliennes, l’empêchant d’entrer sur le territoire américain
« , a abondé le président américain sur son réseau social.
Cela porte à au moins quatre les frappes visant de telles embarcations, menées par les États-Unis au cours des dernières semaines. Un véritable « conflit armé
» a été lancé par Donald Trump contre les cartels du narcotrafic : les États-Unis ont déployé fin août plusieurs navires militaires dans la mer des Caraïbes, détruisant au moins quatre embarcations dans cette zone, impliquées selon Washington dans du trafic de drogue, faisant au moins 21 morts.
D’après les autorités américaines, les cartels impliqués dans le narcotrafic – dont plusieurs ont été classés « organisations terroristes
» – sont devenus au fil des dernières décennies « plus armés, mieux organisés, et violents
« . Ils « provoquent illégalement et directement la mort de dizaines de milliers de citoyens américains chaque année
« , assure Washington. « En réponse (…), le président a déterminé que les États-Unis étaient engagés dans un conflit armé non-international avec ces organisations terroristes désignées
« , selon une notice du Pentagone au Congrès obtenue par l’AFP.
Washington accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro et son gouvernement d’être à la tête d’une vaste organisation de trafic de drogue vers les États-Unis. Caracas dément vigoureusement ces accusations et, en réponse au déploiement américain considéré comme une « menace militaire
« , a lancé des exercices militaires et la mobilisation de réservistes.