Nicolas Maduro lors d’une conférence de presse, quelques jours après avoir annoncé que le Venezuela déploierait des forces militaires, policières et civiles sur 284 « fronts » à travers le pays, dans un contexte de tensions accrues avec les Etats-Unis, à Caracas, le 15 septembre 2025.

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a accusé les Etats-Unis, lundi 15 septembre, au cours d’une conférence de presse, de préparer une « agression » à « caractère militaire » contre son pays.

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Il y a « une agression en cours à caractère militaire et le Venezuela est habilité par les lois internationales à y répondre » et exercera son « droit légitime à se défendre », a déclaré précisément le chef de l’Etat, estimant « rompues » les relations entre les deux pays. Nicolas Maduro a également accusé le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, fervent détracteur du président vénézuélien, dont les Etats-Unis ne reconnaissent pas la réélection, d’être un « seigneur de la mort et de la guerre ».

L’administration du président américain, Donald Trump, a déployé des forces militaires dans les Caraïbes au nom de la lutte contre les cartels de la drogue, provoquant de vives tensions avec le Venezuela, que M. Maduro juge être une « menace » contre son pays.

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La semaine dernière, M. Trump a annoncé que les Etats-Unis avaient frappé un « bateau transportant de la drogue », tuant 11 « narcoterroristes ». Il les a présentés comme des membres du Tren de Aragua, un cartel vénézuélien implanté dans plusieurs pays et classé comme organisation « terroriste » par le président américain. Et samedi, le Venezuela a dénoncé l’arraisonnement pendant huit heures d’un bateau de pêche vénézuélien par un navire américain dans ses eaux territoriales.

Washington accuse Nicolas Maduro de diriger un réseau de narcotrafic et a récemment augmenté la prime pour sa capture à 50 millions de dollars (42,5 millions d’euros).

Le Monde avec AFP

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