• Des membres du mouvement Extinction Rebellion ont teint les eaux qui traversent Venise ce samedi afin de dénoncer « les effets massifs de l’effondrement climatique ».
  • La Suédoise Greta Thunberg était présente dans la Cité des Doges alors que la COP30 a abouti à un accord sans plan de sortie des énergies fossiles.
  • Canaux, rivières, lacs et fontaines de neuf autres villes italiennes ont été le théâtre de la même action.

Nom de code ? « Stop Ecocide ». Des militants écologistes du groupe Extinction Rebellion ont teint en vert le Grand Canal de Venise samedi 22 novembre, alors que la conférence de l’ONU sur le climat au Brésil s’est soldée par un accord sans plan de sortie des énergies fossiles. « Le sommet mondial le plus important pour définir des accords politiques internationaux visant à contrer l’effondrement climatique et social touche à sa fin, et une fois de plus cette année, l’Italie a été parmi les pays bloquant les propositions les plus ambitieuses », a déclaré Paola, une militante citée (sans son nom de famille) par l’association dans un communiqué.

La célèbre militante suédoise Greta Thunberg était présente lors de cette action qui a vu des manifestants entièrement vêtus de rouge, le visage voilé, défiler lentement à travers la foule des touristes. Certains ont ensuite versé une teinture verte, qu’ils ont assuré inoffensive pour l’environnement, pour dénoncer « les effets massifs de l’effondrement climatique ». Le même geste a été répété dans des canaux, rivières, lacs et fontaines de dix villes italiennes. Ont été concernés le fleuve Pô à Turin, le fleuve Reno à Bologne, le fleuve Tara à Tarente, ainsi que dans des fontaines à Padoue et Gênes, a indiqué Extinction Rebellion.

L’enjeu des discussions de la COP30 au Brésil était de parvenir à un accord qui ouvre la voie à des réductions plus rapides des émissions responsables du réchauffement climatique, à l’origine de phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes. Mais après deux semaines de négociations entre près de 200 pays, et une ultime nuit de négociations à Belém, les nations présentes ont voté un texte modeste préparé par la présidence brésilienne du sommet. Les Européens se sont résignés à accepter face au front des pays émergents et pétroliers. 

D.D.F. avec AFP

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