Des scènes de liesse ont éclaté dans la bande de Gaza ce mercredi soir.
Des milliers de Palestiniens ont fêté la nouvelle de l’annonce d’un accord de trêve entre Israël et le Hamas.
Un répit pour l’enclave après plus de quinze mois de guerre.

Suivez la couverture complète

Un accord de trêve à Gaza enfin trouvé

Partout dans ce qu’il reste de la bande de Gaza, les mêmes scènes. Des sirènes qui retentissent, des hommes qui hurlent, les larmes aux yeux. Mais ce mercredi soir, ce n’est plus la désolation, c’est l’exaltation qui anime les milliers de Palestiniens qui se sont réunis. À travers la petite enclave, ils ont fêté l’annonce d’un accord de trêve trouvé entre Israël et le Hamas. De quoi mettre fin à plus de quinze mois de bombardements incessants.

Des scènes de liesse mais aussi de la tristesse

À Deir el-Balah, (nouvelle fenêtre)dans le centre du petit territoire, des centaines de personnes ont vite manifesté leur joie devant l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, où tant de morts ont afflué depuis le début de la guerre. L’occasion pour eux de danser, brandissant des drapeaux palestiniens ou prenant des photos. Des enfants, certains l’air perdu au milieu de cette agitation, ont aussi assisté au spectacle, déambulant entre les adultes. Un groupe de jeunes garçons, d’une dizaine d’années, ont entonné un chant populaire de résistance (nouvelle fenêtre)devant une escouade de téléphones portables.

Plusieurs autres rassemblements spontanés ont eu lieu à travers le territoire. C’est notamment le cas dans le sud de l’enclave, à Khan Younes, comme a pu le constater l’AFP. « J’ai envie de pleurer, mais je ne trouve pas assez de larmes », s’est ému Khamis Al-Assi, un médecin encore vêtu de sa tenue d’hôpital. Une joie teintée d’amertume, tant son cœur est encore « déchiré par la douleur et la tristesse de ce qui se passe dans la bande de Gaza ». À son côté, Fadl Naeem liste en effet les proches qu’il a perdus depuis le début de la guerre au cours de laquelle plus de 46.707 personnes ont été tuées, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU. « J’installerai une tente devant ma maison et j’attendrai la reconstruction » a-t-il promis, alors que résonnait en fond sonore les chants et les tambours des Palestiniens. 


F.S.

Partager
Exit mobile version