À Venelles (Bouches-du-Rhône), jeudi dernier, un hélicoptère a transporté un avion de tourisme au bout d’un long câble.
Car plusieurs jours auparavant, l’avion s’était posé en urgence dans un champ à cause d’une avarie moteur, et n’avait pu redécoller à cause des mauvaises conditions météo.
Le JT de TF1 remonte le fil des événements.

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Le 13H

Un hélicoptère transportant un avion de tourisme au bout d’un long câble. C’est la scène à laquelle les habitants de Venelles (Bouches-du-Rhône) n’avaient jamais assisté. « Là on voit encore un peu les traces de l’avion qui montait, les trois roues », nous montre un témoin.

Il y a quelques jours, l’appareil s’est posé en urgence dans le champ filmé par les journalistes du JT de TF1 dans le reportage visible en tête de cet article. « On était à 500 mètres derrière la haie de cyprès là-bas. On était en train de gonfler les roues d’une remorque et on a entendu l’avion. Il avait des ratés, il passait à 20 mètres au-dessus du hangar », poursuit le même homme.

Coût de l’opération : 6.500 euros

En cause, une avarie moteur. À l’intérieur de l’appareil, se trouvent un pilote instructeur et son élève, tous deux sains et saufs. « On est arrivés, ils étaient toujours dedans en train de contacter les gens à la radio comme quoi ils n’avaient rien de cassé, que tout allait bien. Ils sont sortis, ils étaient hyper stressés », précise un autre témoin. 

Le moteur a été changé directement sur place. Mais en raison des mauvaises conditions météo, impossible de redécoller. L’avion est donc resté stationné une semaine dans le champ, sécurisé notamment par les policiers municipaux. « Quand ça se passe, on ne sait pas l’état de l’appareil. Il peut y avoir un incendie, une explosion. On a effectué des rondes régulièrement pour être sûr qu’il n’y ait pas de problème, de vol, de curieux ou même de personnes qui s’approchent de l’avion », précise André Dusserre, responsable de la police municipale de Venelles. 

La seule option possible pour l’avion était l’héliportage. Équipé de sangles, il a pu être soulevé par hélicoptère quelques jours plus tard, jeudi 13 mars. Direction l’aérodrome où il était entreposé. Une situation exceptionnelle pour Arnaud Mercier, l’édile de la commune de 8.000 habitants. « Pas beaucoup de maires ont vu un avion atterrir dans un champ. Et heureusement, l’histoire se termine bien pour le pilote et son instructeur », commente l’élu à notre micro. 

Coût de l’opération : 6.500 euros. Un montant intégralement pris en charge par l’école de pilotage qui possède l’appareil.


La rédaction de TF1info | Reportage TF1 : A. CROUTS, P. FONTALBA

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