Dans le cadre de la trêve débutée ce dimanche 19 janvier, le Hamas a libéré trois otages détenues à Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Ces trois femmes israéliennes ont pu revoir leur famille.
Des retrouvailles qui lèvent un vrai espoir dans l’État hébreu.
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Un accord de trêve à Gaza enfin trouvé
Le 19 janvier 2025 restera dans la mémoire des Israéliens. Ce dimanche, trois otages, capturées par le Hamas lors des massacres du 7-Octobre, ont été relâchées. Dans les six prochaines semaines, ils devraient être en tout 33 à retrouver la liberté, selon l’accord de trêve signé entre le mouvement islamiste palestinien et le gouvernement de Benyamin Nétanyahou. Les familles des otages ont suivi minute par minute le déroulé des opérations, comme le montre la vidéo du JT de TF1 en tête de cet article.
Prises en charge par la Croix-Rouge
Armés et en uniforme, les membres du Hamas ont amené dans l’après-midi, à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, les trois otages dont le nom avait été dévoilé quelques heures plus tôt. Elles n’ont eu à parcourir que quelques mètres, entre leurs geôliers et les camionnettes de la Croix-Rouge, pour enfin se sentir en sécurité. Rassemblées, leurs familles ont vu se terminer 15 longs mois d’attente. L’armée israélienne a tenu à publier des photos de ces retrouvailles poignantes.
Romi Gonen, 24 ans, avait été enlevée alors qu’elle participait au festival de musique Tribe of Nova. Elle avait alors été blessée, touchée par balle à un bras. Elle était retenue avec Emily Damari, âgée de 28 ans et qui a grandi à Londres, et Doron Steinbrecher, 31 ans et qui détient également la nationalité roumaine. Ces deux dernières avaient été kidnappées chez elle, au kibboutz Kfar Azza. Toutes sont désormais hospitalisées pour évaluer leur état de santé.
Nous pourrons faire la fête seulement quand tous les otages seront rentrés à la maison.
Nous pourrons faire la fête seulement quand tous les otages seront rentrés à la maison.
Un civil israélien
À Tel Aviv, des milliers de personnes, bouleversées, ont célébré cette première victoire. « Je n’ai pas de mots, c’est juste incroyable. C’est incroyable », répète une jeune femme, les larmes aux yeux. Mais certains de ses compatriotes sont moins euphoriques, à l’instar de cet homme au micro de TF1 : « Nous pourrons faire la fête seulement quand tous les otages seront rentrés à la maison. Mais chaque libération est une étape dans la bonne direction. »
En échange de ces libérations, 90 détenus palestiniens seront autorisés à sortir de prison dans les prochaines heures. Le Hamas réclame notamment des femmes, des jeunes, mais aussi des commandants militaires responsables d’attaques contre des civils israéliens.
