• En Chine, EHang, une compagnie de taxis volants, vient d’obtenir le tout premier agrément pour transporter du public sans pilote.
  • Cet engin, alimenté par des batteries électriques, peut voler jusqu’à 25 minutes.
  • Une équipe de TF1 a embarqué dans cet appareil à Canton.

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Le 20H

Tutoyer le sommet des gratte-ciels, enjamber les cours d’eau, se moquer des embouteillages… Ces images ne sont pas tirées d’un film de science-fiction. En Chine, les autorités de l’aviation civile ont délivré cette année le premier permis d’exploitation commerciale à un taxi volant sans pilote.  Pour l’heure, l’appareil peut transporter du public dans deux villes chinoises : Guangzhou (Canton) et Hefei. 

Une équipe de TF1 a tenté l’expérience à Canton et s’est rendue au centre d’opération EHang. Notre journaliste Louise Malnoy est seule à bord de l’EH216-S, comme on le voit dans la vidéo en tête de cet article. Pas de pilote, aucune commande dans l’habitacle… Mais, avant de pouvoir monter à bord, un rapide contrôle de sécurité est nécessaire. L’appareil est scrupuleusement examiné par des techniciens. L’itinéraire a été programmé en avance par un logiciel et sera exécuté automatiquement. Au sol, des équipes techniques suivent le vol et peuvent intervenir en cas de nécessité.

Le drone compte 16 hélices. Il est censé pouvoir continuer à voler même si plusieurs d’entre elles s’arrêtent. Alimenté par des batteries électriques, le drone peut voler jusqu’à 25 minutes. 

« Un modèle de vol très économique »

« La route que le drone emprunte actuellement deviendra une route touristique, explique à TF1 He Tianxing, vice-président de EHang. « Je pense que dans un avenir proche, les citoyens français auront également la possibilité de faire des expériences de vol dans des voitures volantes sans pilote, autour de la Tour Eiffel, dans les plus beaux endroits de France. »

En Chine, des trajets touristiques débuteront avant la fin de cette année. L’entreprise ambitionne de remplacer peu à peu les voitures par son offre de drones autonomes afin de se rendre de l’aéroport, à son domicile ou même se déplacer entre deux villes. 

« Pour les trajets de plus de 300 kilomètres, les vols entre les villes seront assurés par ce modèle, indique He Tianxing. « Grâce au fait que tout est électrique, et grâce à la digitalisation, 10.000 aéronefs pourraient n’avoir besoin que d’une dizaine de personnes pour les superviser depuis le sol, ce qui est en fait un modèle de vol très économique », estime-t-il. Ce modèle de taxi volant sans pilote coûte tout de même 300.000 euros. D’autres sociétés chinoises se disputent le marché.

La rédaction de TF1info Reportage TF1 : Louise MALNOY, Xavier BAUMEL, Ke GAO

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