Des nuages de sable du Sahara ont déferlé mardi sur Athènes en Grèce.
Le ciel y est devenu orange, un phénomène très rare.
« Il s’agit de l’un de plus important de ce genre depuis 2018 », a affirmé à l’AFP Kostas Lagouvardos, directeur de recherches météorologiques à l’Observatoire d’Athènes.

Le Parthénon enveloppé dans une lumière orange. Mardi, des nuages de sable venus du Sahara ont transformé le ciel d’Athènes, et ont donné l’impression aux habitants d’avoir atterri sur Mars. « C’est un peu difficile, comme atmosphère à respirer. Il y a de la poussière partout », nous explique Elisabeth Bargue, une habitante d’Athènes.

Le phénomène n’avait pas été aussi important depuis 2018. « Il s’agit du plus sérieux épisode de concentration de poussière et de sable transférées du Sahara depuis les 21 et 22 mars 2018 quand d’épais nuages avaient alors envahi surtout l’île de Crète », affirme Kostas Lagouvardos à nos confrères de l’AFP. « On a vécu des situations similaires dans le passé. Mais ce n’était pas aussi intense », explique Nicolas Dolianitis, habitant d’Athènes. 

Ces nuages donnant au ciel une couleur jaune-orange sont le résultat de forts vents du sud qui ont soufflé ces derniers jours surtout dans le sud du pays, transférant la poussière et le sable du Sahara.

Ce mercredi matin, le Belem en est encore recouvert. Le navire français est arrivé en Grèce lundi pour récupérer la flamme olympique. « Une sorte de pluie orangée, c’est abattue sur le bateau (…) C’était incroyable, irréel », nous raconte Christelle de Larauze, déléguée générale de la Fondation Belem.

Le phénomène a été déjà observé fin mars dans l’Hexagone, par exemple à Montpellier.


AL | Reportage TF1 : Lise Cloix, Dimitri Krier

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