« Arrêtez le pays, mettez l’Etat et l’économie à l’arrêt », scande Einav Zangauker, dont le fils, Matan, est retenu en otage à Gaza. Lors d’une manifestation à Tel-Aviv, samedi 9 août, plusieurs proches d’otages ont protesté contre le plan d’occupation de l’enclave, présenté jeudi par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Ils appellent à une grève générale.

Après vingt-deux mois de guerre, Benyamin Nétanyahou est confronté à une très forte pression en Israël et de l’étranger pour mettre fin à son offensive dans la bande de Gaza, où plus de 2 millions de Palestiniens sont menacés d’une « famine généralisée », selon l’ONU.

Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien, l’armée « se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza », en grande partie détruite, « tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat ».

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« Si vous envahissez certaines parties de Gaza et que les otages sont tués, nous vous poursuivrons sur les places publiques, pendant les campagnes électorales et à tout moment et en tout lieu », a déclaré Shahar Mor Zahiro, un proche d’un otage tué, dans un message au premier ministre.

Le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, a affirmé vendredi que la décision israélienne signifiait le « sacrifice » de ces otages enlevés lors de l’attaque terroriste du mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre 2023.

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