Le Premier ministre israélien s’est adressé à sa population dans une allocution samedi en fin de journée, quelques heures après l’annonce de « l’élimination » par Tsahal d’Hassan Nasrallah à Beyrouth.
Israël se trouve selon lui à « ce qui semble être un tournant historique ».
« Nous sommes déterminés à continuer de frapper nos ennemis », a-t-il encore déclaré.

L’armée israélienne assurait avant lui que « l’élimination » du chef du Hezbollah « rendait le monde plus sûr ». Benyamin Nétanyahou parle, lui, d’un « tournant historique » pour Israël dans la lutte contre ses « ennemis ». « Nous avons réglé nos comptes avec le responsable du meurtre d’innombrables Israéliens et de nombreux citoyens d’autres pays parmi lesquels des centaines d’Américains et des dizaines de Français », a déclaré le Premier ministre israélien lors d’une allocution télévisée samedi soir, convoquant le souvenir des attentats commis à Beyrouth en 1983.

Si quelqu’un vient pour te tuer, lève-toi et tue le premier

Benyamin Nétanyahou

Le président américain Joe Biden avait lui aussi salué « une mesure de justice » quand sa vice-présidente Kamala Harris avait qualifié Hassan Nasrallah de « terroriste avec du sang américain sur les mains ». « Ce n’était pas un terroriste, mais LE terroriste », a déclaré ce samedi soir Benyamin Nétanyahou. « Nous sommes déterminés à continuer de frapper nos ennemis (…). Si quelqu’un vient pour te tuer, lève-toi et tue le premier », a-t-il encore dit, de retour de New York où il s’est adressé la veille aux adversaires de son pays depuis la tribune de l’ONU. Il a également rejeté la proposition de cessez-le-feu avec le Hezbollah portée par Emmanuel Macron et son homologue américain.

La mort de Hassan Nasrallah, tué par une frappe israélienne vendredi dans la capitale libanaise, « fait avancer » le retour des otages retenus à Gaza, presque un an jour pour jour après leur enlèvement, a encore souligné Benyamin Nétanyahou.


D.D.F. avec AFP

Partager
Exit mobile version