Le RN ne « pourra pas faire des accords » pour former des coalitions, a indiqué la députée RN au 20H de TF1, ce mercredi.
Elle a dénoncé les désistements du camp présidentiel et de la gauche pour le second tour du scrutin.
L’ex-candidate à la présidentielle a par ailleurs admis qu’il y avait « des brebis galeuses » dans les rangs de son parti.

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Élections législatives 2024

Le Rassemblement national va-t-il obtenir la majorité absolue dimanche 7 juillet au soir, à l’issue du second tour des élections législatives ? En pleine campagne de l’entre-deux-tours, Marine Le Pen veut mobiliser ses sympathisants et tenter de convaincre des abstentionnistes afin de réussir à atteindre la barre des 289 députés nécessaire pour gouverner sans encombre. « On ne peut pas gouverner si on n’a pas la majorité absolue », a réitéré Marine Le Pen ce mercredi soir sur TF1.

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Mardi matin, sur France Inter, Marine Le Pen avait indiqué que, pour que Jordan Bardella accepte de diriger un gouvernement de cohabitation, il faudrait a minima une majorité relative de « 270 députés » complétée avec des soutiens, qui pourraient être des élus divers droite ou LR qui « ont exprimé, par le passé, une proximité avec nous ».

Le RN ne « pourra pas faire des accords » pour former des coalitions, a indiqué la députée RN au 20H de TF1, réélue dès le premier tour dans le Pas-de-Calais. « Les seuls capables d’avoir une majorité absolue, c’est le RN », a-t-elle indiqué. « Nous sommes les seuls à pouvoir offrir une perspective pour la France, avec une majorité de projet », a ajouté celle qui était présidente du groupe RN à l’Assemblée sous la précédente législature. L’ex-candidate à la présidentielle s’est dite « très confiante » en la capacité de son parti d’obtenir la majorité absolue dimanche, malgré les désistements du Nouveau Front populaire et du camp présidentiel dans les circonscriptions concernées par les triangulaires, où le RN pourrait l’emporter.

« Parti unique »

Marine Le Pen a dénoncé implicitement ces désistements. « Les Français ont un vrai désir de changement. Ils ont exprimé ce désir de changement et cette liberté vis-à-vis des appareils lors du premier tour », a-t-elle déclaré, critiquant les partis politiques, coupables, selon elle, de considérer les électeurs « comme des choses ou des enfants que l’on déplace ». « Ils sont parfaitement capables de savoir ce qui est bon ou pas pour le pays », a-t-elle indiqué. 

Alors que certains responsables du camp présidentiel et de gauche ont évoqué l’hypothèse d’une coalition, Marine Le Pen a dénoncé « un parti unique » qui proposerait « le bourbier ». « En face, on ne propose que de combattre le RN », a-t-elle estimé, évoquant un RN « seul contre tous ».

Interrogée par ailleurs sur les nombreux candidats du RN ayant tenu des propos polémiques, Marine Le Pen a admis, comme Jordan Bardella plus tôt dans la journée, qu’il y avait « des brebis galeuses » dans les rangs de son parti. « Ils vont passer devant notre commission des conflits. À chaque fois, nous avons engagé des procédures disciplinaires contre eux à l’intérieur du mouvement et, en général, ils ont été exclus du mouvement », a indiqué la députée.


JC

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