Angélique Angarni-Filopon est devenue la première Martiniquaise à décrocher la couronne de Miss France samedi 14 décembre à l’Arena Futuroscope de Poitiers.
Le début d’une nouvelle vie à 100 à l’heure marquée par un premier déplacement fort en émotion avec l’association des Bonnes Fées.
Un moment capturé par les caméras de « Sept à Huit », qui ont suivi la nouvelle reine de beauté des Français pendant une semaine.

Elle en parle comme de « son projet principal ». Angélique Angarni-Filopon s’était donné pour mission, en cas de sacre, d’épauler les femmes atteintes d’un cancer. C’est à elles que Miss France 2025 a réservé son premier déplacement officiel depuis son élection quatre jours plus tôt. La Martiniquaise de 34 ans a surpris les patientes d’un hôpital lyonnais venues participer à un cours de maquillage initié par les Bonnes Fées, une association réunissant d’anciennes Miss France.

C’est la victoire de la maturité

Marie-José Pérec

Le cancer « ébranle pas mal leur confiance en elle. Il faut leur rappeler qu’elles ne sont pas que la maladie, qu’elles sont des femmes avant tout et qu’elles sont trop belles ! », sourit Angélique Angarni-Filopon qui a accompagné sa mère Viviane dans son combat contre un cancer du sein il y a deux ans. Elle « ne s’est pas plaint une seule seconde (…). Vous êtes des rocs », lance Miss France 2025 à une participante de l’atelier. Voilà sans doute la séquence la plus marquante d’une semaine qui a fait passer la jeune femme par toutes les émotions. De son couronnement surprise à sa rencontre avec celles qui l’ont précédée.

« J’étais la plus âgée à ce jour. Même moi, j’étais mal à l’aise de dire. C’est choquant de se dire que c’est révolutionnaire. Il était temps ! », réagit Diane Leyre qui avait 25 ans lorsqu’elle est devenue Miss France 2022. Marie-José Pérec, membre du jury 100% féminin à l’Arena Futuroscope, salue « la victoire de la maturité » devant les caméras de « Sept à Huit » qui ont suivi la nouvelle reine de beauté pour sa première semaine. 

Un quotidien où les heures de sommeil se comptent désormais sur les doigts d’une main mais où les interviews et les séances photos se multiplient. Peu importe si votre robe bustier n’est pas adaptée aux six degrés qu’il fait dehors. C’est aussi ça la vie de Miss, savoir s’adapter en toute circonstance.


D.D.F.

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