• Le célèbre chef et ex-gagnant de « Top Chef » a annoncé sur Instagram qu’il allait se mettre en retrait de ses activités.
  • Il est visé par une enquête pour des violences sur conjoint après la plainte déposée par l’ancienne actrice Lila Salet.
  • Clamant son innocence, il est également accusé par d’anciennes compagnes de violences physiques et psychologiques.

Star de la gastronomie française, Jean Imbert a annoncé mercredi sur Instagram sa mise en « retrait » de ses établissements après l’ouverture d’une enquête judiciaire à son encontre pour violences conjugales.

« C’est (…) par respect (pour mes collaborateurs, ndlr), que j’ai pris la décision de me mettre en retrait de mes établissements, le temps que la justice fasse son travail », écrit le gagnant de « Top Chef » en 2012, qui est notamment derrière les fourneaux du restaurant étoilé du Plaza Athénée à Paris et du Martinez à Cannes. 

Capture Instagram Jean Imbert

Des accusations de violences physiques et psychologiques

Surnommé « le chef des stars », Jean Imbert est visé par une enquête pour violences conjugales ouverte par le parquet de Versailles à la suite de la plainte déposé samedi par une de ses ex-compagnes, l’ancienne actrice Lila Salet, pour des faits remontant à 2012-2013. 

En avril, l’hebdomadaire Elle avait relayé son témoignage (nouvelle fenêtre) ainsi que celui de trois autres anciennes compagnes accusant le chef de 44 ans de violences physiques et psychologiques. Parmi elles figure l’ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld (nouvelle fenêtre). Dans un message posté sur Instagram le 19 août, elle a notamment accusé le chef de lui avoir fracturé le nez, avec une radiographie à l’appui.

Dans son message écrit mercredi sur Instagram, Jean Imbert, qui conteste ces accusations, exprime son « soulagement » que la justice soit saisie et affirme « ne pas avoir de doute sur l’issue de l’enquête ». « Je ne m’exprimerai pas ici sur ce qui a été dit ces derniers mois parce qu’on ne peut ni se défendre ni prendre la parole dignement dans le bruit médiatique », ajoute-t-il.

Rania HOBALLAH avec AFP

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