Le président français, Emmanuel Macron, et le roi Charles III lors d’une cérémonie d’accueil au château de Windsor, à l’ouest de Londres, le 8 juillet 2025.

La monarchie britannique ne laisse rien au hasard. Au premier jour de sa visite d’Etat au Royaume-Uni, mardi 8 juillet, Emmanuel Macron, s’est déplacé jusqu’au château de Windsor, avec le roi Charles III, dans un state landau, une « calèche d’Etat » de 1902, relate The Sun. Protocole oblige, l’épouse du président de la République, Brigitte Macron, et la reine consort, Camilla Rosemary Shand – qui ne sont pas cheffes d’Etat –, ont emprunté un véhicule de rang un peu inférieur, que des Britanniques pragmatiques ont baptisé semi-state landau.

Mais les journaux d’outre-Manche ne s’intéressent pas qu’aux détails d’apparat. Défense, immigration et diagnostic de la relation franco-britannique après la dure négociation du Brexit (la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, effective depuis janvier 2020) sont au cœur des préoccupations des éditorialistes concernant cette visite de trois jours, alors qu’Emmanuel Macron doit retrouver mercredi le premier ministre britannique, Keir Starmer.

The Guardian accueille, pour sa part, le dirigeant français avec enthousiasme. « L’une des relations bilatérales les plus importantes d’Europe est de retour sur des bases solides », se réjouit le quotidien, qui rappelle plusieurs épisodes de tensions récentes. Par exemple, en août 2022, le refus de Liz Truss, alors future première ministre britannique, de dire si Emmanuel Macron était un ami ou un ennemi ; ou encore, en mai 2021, l’envoi par le dirigeant d’alors, Boris Johnson, de frégates militaires pour circonvenir des pêcheurs français qui manifestaient au large de Jersey, contestant les conditions de pêche post-Brexit.

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