Ce week-end, les attelages de La Grande Odyssée VVF ont pu passer une nuit en milieu sauvage.
L’étape 7 sur deux jours permet de faire un bivouac à plus de 2000 mètres d’altitude.
L’occasion pour les mushers de passer un moment de complicité avec leurs chiens.
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La Grande Odyssée VVF : l’aventure grandeur nature
L’étape 7 de La Grande Odyssée VVF cumule les particularités. Elle se déroule sur deux jours entre Bessans et Val Cenis, son départ est donné en mass start et les attelages passent la nuit au col du Mont Cenis à 2 085 mètres d’altitude, sur la base polaire. Ce bivouac n’est pas qu’une simple pause, il revêt une grande importance dans cette course de chiens de traîneau.
Sur les étapes classiques, les mushers bénéficient du soutien de leur équipe technique. Pour cette étape avec bivouac nocturne, « on arrive, on est seul, on doit gérer nos chiens seul » explique Alexandre Camberlein. « Nos handlers ne peuvent pas nous accompagner » complète de son côté Cécile Durand.
Avant le repos après la course, il faut s’assurer de certains points. Clément Raux nous livre quelques détails de sa routine avec ses chiens : « Les premiers soins que je vais prodiguer aux chiens en arrivant, c’est de mettre de la paille, mettre les manteaux aux chiens, car on sera à 2000 mètres d’altitude ». Après le soin, « on fait tout le travail qui est fait par les handlers en général : faire chauffer l’eau pour la nourriture, les massages, les soins sur les coussinets » ajoute Jean Combazard. Vient ensuite le moment du repos des chiens : « Et puis surtout, il faut les laisser le maximum dormir et se reposer » conseille Gaël Brossette.
Retrouver l’aventure du mushing
Le bivouac de nuit est aussi l’occasion pour les mushers d’être encore plus proche de leur meute : « C’est une étape où on dort avec nos chiens, ils ont les têtes posées sur le sac de couchage » explique Cindy Duport, ce qui peut avoir son avantage à cette altitude et pleine montagne, « ils me font un petit peu de chauffage, et du coup, ça peut créer plus de cohésion ». « Aujourd’hui, on fait du mushing pour l’aventure, donc c’est la vraie étape où on va vivre une aventure avec nos chiens » insiste Gaël Brossette. « C’est vraiment un moment de complicité avec eux, et c’est notre petit moment à nous » conclut Clément Raux.