• Invité ce mercredi soir sur LCI, Jean-Noël Barrot a estimé que « le niveau de menace augmente » concernant la Russie.
  • Le ministre des Affaires étrangères a estimé que Vladimir Poutine est « en échec » et cherche à masquer celui-ci en pilonnant l’Ukraine et en multipliant les intrusions aériennes.
  • « Ne nous laissons pas intimider », assure le ministre.

« Ne nous laissons pas intimider. » Invité ce mercredi soir sur LCI à l’occasion du Forum de Paris sur la paix, Jean-Noël Barrot a évoqué les derniers développements concernant la guerre en Ukraine. L’occasion pour le patron de la diplomatie française de mettre en garde : « Le niveau de menace » concernant la Russie « augmente. »

« Vladimir Poutine réarme la Russie, en consacrant une part importante de son budget ou en décidant d’une conscription militaire la plus importante depuis 14 ans », a jugé le ministre. Et de prévenir : l’hôte du Kremlin « souhaite clairement en découdre. »

Comment expliquer l’attitude du président russe ? « Il est en échec militairement, politiquement, économiquement« , assure Jean-Noël Barrot. « En 1000 jours, il n’a conquis que 1% du territoire ukrainien. Sur le plan économique, le pays s’effondre, sous le triple coup de l’effort de guerre, les sanctions et les frappes ukrainiennes touchant les infrastructures« , a développé le ministre français. Selon ce dernier, Vladimir Poutine « masque son échec en pilonnant les villes de l’arrière (…) ou en tentant d’intimider les Européens ou affaiblir le niveau de leur soutien à Kiev. »

Jean-Noël Barrot l’assure : l’objectif principal du maître du Kremlin est d' »intimider les Européens, les décourager ». Mais « c’est l’inverse qui se produit, affirme le ministre. Nous avons décidé de relever nos dépenses militaires. Et l’UE a décidé de consacrer dans son prochain budget 125 millions d’euros dans le développement d’une base de défense« . « La Russie de Poutine ayant décidé de se réarmer, les Européens aussi. Non pas dans une logique d’agressivité pour mais pour dissuader toute forme de menace. » « Il n’y a aucune fébrilité, mais un réveil« , a ajouté le ministre. Et de préciser : « Ne nous laissons pas intimider. »

T.G.

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