Photo diffusée par l’agence d’Etat russe Sputnik, du président russe, Vladimir Poutine, assistant à une réunion du Conseil des chefs d’Etat de la Communauté des Etats indépendants (CEI), à Douchanbé, le 10 octobre 2025.

Le Tadjikistan a mis les petits plats dans les grands, du mercredi 8 au vendredi 10 octobre, pour accueillir Vladimir Poutine, en visite d’Etat dans la plus petite et la plus pauvre des républiques d’Asie centrale, une région où l’influence de la Russie est disputée par la Chine et l’Occident. Pour l’occasion, Douchanbé, la capitale tadjike, s’était parée des couleurs du drapeau russe, exhibant le long de ses avenues des portraits géants du président tadjik, Emomali Rahmon, et de son invité. Les deux dirigeants ont en commun leur âge, 73 ans, leur longévité au pouvoir – vingt-cinq ans pour Poutine, trente-trois ans pour Rahmon – et leur désir de rester en fonction le plus longtemps possible.

La visite a eu lieu au pas de charge. Outre les rencontres bilatérales, le président russe a présidé deux sommets. L’un s’est tenu avec les cinq « stan », Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan, Ouzbékistan. L’autre a rassemblé les chefs d’Etat de la Communauté des Etats indépendants (CEI), une organisation sans pouvoir décisionnel, formée par huit des quinze anciennes républiques soviétiques, les cinq centrasiatiques ainsi que la Biélorussie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

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