• Après dix années passées à exercer le métier de fleuriste dans la commune du Syndicat (Vosges), Julie Albert s’apprête à changer de branche.
  • Afin de trouver un repreneur pour son fonds de commerce, elle s’est naturellement tournée vers la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) de la Région Grand-Est, à Épinal.
  • Chaque année, les conseillers des CMA accompagnent 30 000 entreprises comme celle de Julie dans le cadre d’une cession.

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SOS Villages

En 2015, Julie Albert quitte l’Isère et son métier de graphiste pour retrouver ses Vosges natales où elle a l’intention de concrétiser son rêve : ouvrir un commerce de fleurs. Son choix se porte sur un local situé quasiment à mi-chemin entre Remiremont et Gérardmer – là où tous les deux ans se déroulent de fameuses célébrations florales attirant des curieux de l’Europe entière : la Fête des Jonquilles. Établie à l’enseigne Edelweiss, la jeune femme s’épanouit à concevoir d’élégants bouquets, aux couleurs du temps et des saisons ; mais aussi à façonner des herbiers de pétales ou des couronnes de fleurs séchées. Et puis au bout d’une décennie, l’envie de tourner la page survient : « J’ai eu l’impression d’avoir fait le tour, confie-t-elle. Et j’avais envie de me diriger vers l’accompagnement d’auteurs dans l’écriture de romans, pour les aider à éditer leur livre. » Avant d’entamer ce changement de cap professionnel – « qui reste toujours autour de la poésie » – Julie hésite : doit-elle mener son projet littéraire en parallèle ou bien y consacrer 100% de son temps ? « Pour être plus efficace, j’ai fait le choix de vendre ma boutique. » Et c’est tout naturellement qu’elle se tourne vers la CMA pour l’assister dans son projet : « J’étais passé par eux quand j’avais créé ma boutique ; je savais qu’ils proposaient aussi un accompagnement pour les reprises. Et puis, c’est toujours mieux d’être accompagnée, d’avoir plusieurs avis des gens compétents. »

Étoile des Vosges

C’est Jean-Baptiste Vauché, conseiller entreprises à la CMA Grand-Est à Épinal qui va suivre son dossier. Un premier rendez-vous dans la boutique de Julie permet de connaître son parcours et de comprendre les attentes de la cédante par rapport à sa transmission. Le conseiller établit ensuite un diagnostic sur tous les aspects de l’entreprise : bilan commercial, de gestion, de RH, etc., mais aussi pour détecter points forts, voire points faibles du projet. Ces étapes franchies, une valorisation du fonds de commerce (ou des parts sociales) est réalisée sur la base des trois derniers bilans – en lien avec le cabinet comptable. « L’estimation est une fourchette, et non un prix fixe, ce qui laisse une marge de négociation avec un repreneur », précise Jean-Baptiste Vauché. Une annonce est ensuite déposée sur le portail transentreprise.com, où figurent des informations récapitulatives. C’est ensuite le conseiller qui « filtre » les propositions avant de les soumettre à Julie, pour respecter la confidentialité et s’assurer du sérieux de l’offre : « Tout le monde peut reprendre une boutique de fleurs, mais le métier réclame une expertise technique. Ça ne s’improvise pas ! Par ailleurs, on mesure aussi l’apport personnel du repreneur qui doit être à peu près entre 10 et 20% du prix du rachat de l’affaire. »

Edelweiss ne manque pas d’atouts : doté d’un local de 60 m² complété par un atelier de fabrication de 120 m², l’établissement se situe sur un axe stratégique (Remiremont-Gérardmer-La Bresse) voyant passer des dizaines de milliers de véhicules chaque jour. Bien placé entre une boulangerie et un commerce de produits locaux, « c’est un point de passage obligé, y compris pour les touristes. On ne peut pas le rater ! », selon Jean-Baptise Vauché. Julie voit également tout le potentiel qu’elle laisse à ses futurs successeurs : « Je n’ai pas souhaité développer le secteur du mariage, de l’événement ni des ateliers ; cela permet au repreneur de ne pas être obligé de faire des choses qu’il n’aurait pas eues envie de faire ou au contraire de voir plus grand et d’embaucher. Il y a encore plein de possibilités que je n’ai pas creusées. » Ce qui est sûr, c’est que Julie accompagnera le repreneur durant les premiers mois pour écrire la nouvelle page d’Edelweiss – « c’est quand même la moindre des choses ! » – avant d’aller en noircir d’autres dans sa future vie littéraire…

Vous avez des envies de reconversion, vous avez déjà une expérience dans le commerce, vous souhaitez reprendre un commerce artisanal ? Les Chambres de Métiers et de l’Artisanat vous accompagnent dans votre projet. Plus d’informations sur www.artisanat.fr (nouvelle fenêtre) /3006 (appel et service gratuits).

Contenu publi-rédactionnel. La rédaction de TF1 INFO n’a pas participé à sa réalisation.

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