- Lorsque vous récupérez votre voiture à la fourrière, vous pouvez parfois constater certains dégâts.
- Si c’est votre cas, sachez que la loi prévoit des recours pour obtenir réparation.
- Attention cependant, il faut bien connaître la marche à suivre et enclencher le processus très rapidement.
Suivez la couverture complète
Auto
Si vous commettez une infraction sur la route ou pour stationner, vous prenez des risques considérables. Outre l’amende ou le retrait de points sur le permis, votre véhicule peut en effet être embarqué pour être mis en fourrière. Un véritable cauchemar pour les automobilistes tant la démarche pour récupérer sa voiture est coûteuse. Pour rappel, les frais d’enlèvement à Paris s’élèvent à 150 euros. Une somme à laquelle il faut également ajouter la garde journalière, qui ajoute 29 € par jour à la facture finale. La situation peut donc devenir rapidement frustrante, surtout lorsque votre véhicule a subi des dégâts lors de son immobilisation et de son déplacement.
Véhicules endommagés par la fourrière : peut-on obtenir réparation ?
Au plus grand regret des automobilistes, les cas de véhicules dégradés lors de leur mise en fourrière sont très nombreux. Pare-chocs tordu, rayure, rétroviseur endommagé, aile froissée… les mauvaises surprises sont fréquentes, surtout si la voiture enlevée est ancienne ou très basse. Évidemment, il existe des recours si vous êtes dans ce cas. Comme le rappelle le site spécialisé Auto Plus, l’article L325-12 du Code de la route indique que l’autorité ayant ordonné l’enlèvement de la voiture – qui est souvent la préfecture ou la mairie – est responsable des dommages causés au véhicule tout au long du processus de la mise en fourrière, du remorquage au gardiennage en passant par le transport.
Véhicules endommagés par la fourrière : quels sont les recours ?
Lorsque vous récupérez votre voiture, nous vous conseillons donc d’inspecter minutieusement votre voiture afin de relever d’éventuels dégâts. Si vous remarquez des dégâts, prenez des photos et alertez immédiatement le responsable sur place. Une fois cette étape réalisée, vous devez ensuite envoyer deux réclamations écrites, une à l’autorité ayant ordonné l’enlèvement et l’autre au gestionnaire de la fourrière, via un courrier en recommandé avec accusé de réception. Pour optimiser vos chances, il est conseillé d’accompagner votre courrier avec des preuves : photos des dégâts, copie du procès-verbal, devis de réparation, etc. Si la fourrière nie sa responsabilité, vous pouvez toujours contacter un expert automobile afin que celui-ci prouve que les dégâts constatés sont compatibles avec le remorquage, le transport ou le gardiennage du véhicule.
