• Connu dans le milieu professionnel, le burn-out peut trouver sa source dans nos interactions sociales en dehors du boulot.
  • Certains psychologues estiment que le burn-out social est à prendre au sérieux.
  • Des astuces permettent d’y remédier.

Le burn-out. Cet état très inconfortable est très souvent associé à un mal-être au travail. Mais saviez-vous que le boulot n’est pas nécessairement la cause de votre léthargie ? Cet épuisement subi peut l’être tout aussi bien à cause de vos relations, qu’elles soient familiales ou amicales. Interrogée par nos confrères de Ouest France, Caroline Goldman, psychologue, souligne que le « syndrome d’épuisement professionnel » (l’autre nom du burn-out) « est associé à la surcharge de pression« , y compris lorsqu’il s’agit d’un burn-out social. 

Pourtant, dans un rapport de 2019, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) était catégorique : « Le terme burn-out fait spécifiquement référence à des phénomènes dans le contexte professionnel et ne doit pas être appliqué pour décrire des expériences dans d’autres domaines de la vie. » Mais Jean-Christophe Villette n’est pas d’accord. Selon le directeur du cabinet Ekilibre et psychologue du travail et des organisations, désormais le burn-out peut très bien être « employé pour définir un syndrome d’épuisement, sous toutes ses formes ». Et pour cause, si « les relations sociales nous apportent du bien-être et du plaisir », il arrive que « parfois, lorsque nous sommes à l’écoute de nos proches, ceux-ci peuvent nous partager leurs peurs, leurs craintes, leurs inquiétudes. Dans ce cas-là, ils nous transmettent des émotions contraires à la joie qui peuvent nous impacter », insiste-t-il.

Les symptômes du burn-out

Qu’il soit professionnel ou social, le burn-out est la résultante d’un « stress professionnel chronique mal géré », indique l’Organisation mondiale de la Santé. D’après l’OMS, elle se caractérise par trois dimensions, à savoir un « sentiment d’épuisement ou de manque d’énergie, une distance mentale accrue par rapport à son travail, ou des sentiments de négativisme ou de cynisme liés à son travail, et une efficacité professionnelle réduite ». Pour autant, le burn-out « n’est pas classé comme une affection médicale ».

Comment « guérir » d’un burn-out social ?

Reste à savoir comment se remettre d’un burn-out social. Avant toute chose, si vous en souffrez, vous devez « identifier les personnes énergivores, sources de négativité, toxiques et vous en éloigner », conseille Jean-Christophe Villette. En outre, il est très important d’accorder une place de choix au repos personnel. « Il faut avant tout respecter son besoin de sommeil et être à l’écoute de son corps », insiste-t-il dans les colonnes de nos confrères. 

Pierre FOUGERES pour TF1 INFO

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