« Build that wall ! ». Ce slogan de Donald Trump, qui court depuis son premier mandat, semble trouver plus d’adhésion aujourd’hui.
Anne-Claire Coudray s’est rendue en Arizona, le long de ce mur entre les États-Unis et le Mexique.
Le long de la frontière, les habitants vivent au jour le jour les situations générées par l’afflux de migrants venus d’Amérique latine.
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Élection présidentielle américaine
« En 2016, Donald Trump avait été élu sur la promesse d’achever la construction de ce mur », rappelle Anne-Claire Coudray au pied d’un segment de l’édifice dans l’Arizona, que l’on peut voir dans le reportage de TF1 ci-dessus . Le mur peut mesurer jusqu’à 9 mètres de haut, et s’étend aujourd’hui sur plus de 1.000 kilomètres, soit à peu près le tiers de la frontière que partagent les États-Unis et le Mexique.
Le dispositif n’empêche pas les migrants de passer , et près de deux millions de personnes ont déjà été arrêtées par la police aux frontières cette année. L’Arizona est même devenu la première porte d’entrée aux États-Unis.
Vous pouvez couper ou grimper, j’en ai même vu lancer une corde par-dessus, monter, et redescendre de l’autre côté.
Vous pouvez couper ou grimper, j’en ai même vu lancer une corde par-dessus, monter, et redescendre de l’autre côté.
Gail, membre de l’association des Samaritains de Tucson
Gail palpe les colonnes du mur une à une en cherchant la faille, la poche d’air. Une résonance différente, qui signale un point de faiblesse du métal, et qui sera probablement choisi par des migrants ou des passeurs pour tenter de scier l’édifice. Cette bénévole de l’association des Samaritains de Tucson ne compte plus les migrants qu’elle a vu défier ce mur d’acier et de ciment. Elle les a souvent filmés, passant par-dessus ou au travers, pour démontrer selon elle l’absurdité de ce mur . « Vous pouvez couper ou grimper, j’en ai même vu lancer une corde par-dessus, monter, et redescendre de l’autre côté », raconte la vieille dame.
L’édifice s’arrête d’ailleurs brutalement par endroits, pour reprendre quelques kilomètres plus loin. Les candidats à l’émigration paient chèrement les passeurs, près de 10.000 dollars par personne. Mais au-delà du mur, c’est un désert aride qui les attend, écrasé de chaleur…
Retrouvez l’intégralité du reportage d’Anne-Claire Coudray en Arizona, dans la vidéo en tête de cet article.
