Nicolas, 21 ans, s’envole pour un long week-end à Bucarest dans quelques semaines. L’étudiant a l’habitude de voyager. Mais, cette fois, il n’est pas certain que sa carte bancaire lui suffise pour régler ses dépenses en Roumanie. « On m’a conseillé d’avoir un peu d’espèces pour les bus, les taxis ou les cafés. Faut-il que je change des lei dans un bureau de change à Paris ou que je retire des espèces sur place ? », se demande-t-il.

Le plus simple, lorsqu’on habite une grande ville, est en effet de se rendre dans un bureau de change spécialisé. Ne vous laissez pas amadouer par les bannières « sans frais » : dans la pratique, vous paierez forcément une commission, même si elle n’apparaît pas clairement sur la facture, car elle est intégrée au taux de change. « La commission se situe généralement entre 1 % et 1,5 % pour les principales devises et entre 3 % et 5 %, voire plus, pour les devises exotiques. Attention, certains bureaux de change appliquent des frais fixes en plus, la facture peut vite grimper », explique Alexis Monceaux, directeur général du groupe Godot & Fils, gérant le site de vente de devise en ligne Winchangepro.

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Plusieurs sites Internet, comme celui-ci, proposent la livraison des devises à domicile, moyennant le paiement de frais supplémentaires, ou le retrait dans leur bureau de change, gratuit. Il est aussi possible de s’adresser à son agence bancaire pour changer des euros, mais il faut s’y prendre à l’avance, car les devises ne sont pas toujours disponibles, et les frais sont élevés (souvent 4 à 5 euros minimum pour les montants inférieurs à 100 euros).

Taux de change défavorables

Autre solution, vous pouvez attendre d’être arrivé sur votre lieu de vacances pour faire du change. « Mieux vaut éviter de changer de l’argent dans les aéroports, en France ou à destination, car ils pratiquent des taux de change défavorables », prévient toutefois M. Monceaux. L’alternative consiste à retirer des espèces locales dans un distributeur automatique de billets (DAB).

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