En cas de très longs séjours ou de tour du monde, les voyageurs ne planifient pas toujours à l’avance leur départ d’un pays.
Seulement, certains États exigent de présenter un justificatif de sortie du territoire avec une date précise.
Les compagnies aériennes peuvent demander de présenter un billet retour dès l’embarquement.

C’est une éventualité relativement méconnue en tant que vacancier. Pourtant, connaître ces réglementations pourrait éviter quelques déboires. De nombreux pays exigent de présenter un vol retour — ou du moins de sortie — dès l’arrivée sur le territoire, voire dès l’embarquement. Aussi appelé « billet de continuation », cela assure au pays que vous quitterez le territoire avant la fin de votre droit de séjour.

« Ce document, valable pour les arrivées aériennes comme terrestres, permet aux autorités de s’assurer du respect de la durée maximale autorisée, généralement comprise entre 30 et 90 jours », détaille Julien Joly, spécialiste des transports au sein du cabinet de conseil Wavestone auprès du Figaro Voyages.

Quels sont les pays qui requièrent un billet de continuation ?

Les pays concernés par cette réglementation sont principalement les pays du continent américain et asiatique. Voici une liste non exhaustive des pays pouvant imposer cette réglementation : Argentine, Brésil, Canada, Colombie, Costa Rica, États-Unis, Guatemala, Mexique, Panama, Pérou. En Asie, sont concernés : Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Japon, Malaisie, Philippines et Thaïlande. Enfin, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, ainsi que l’Afrique du Sud sont également concernés.

Des sites comme France Diplomatie (nouvelle fenêtre) et IATA Travel Centre (nouvelle fenêtre) peuvent donner toutes les réglementations en vigueur selon les pays. Cela permet de prévoir tous les documents nécessaires – à garder à portée de main lors des contrôles, et d’éviter les mauvaises surprises. Il faut garder à l’esprit que les contrôles varient selon les lois, les compagnies aériennes ainsi que les officiers d’immigration.

Comment éviter les mauvaises surprises ?

Si vous voyagez avec des allers simples, il faut prévoir un titre de transport — et tous les éventuels autres documents requis sur le site France Diplomatie — qui prouvent que vous ne resterez pas dans le pays. Pour les globetrotteurs qui ne prévoient pas précisément leur départ vers la prochaine destination, il vaut mieux se protéger avec des billets remboursables, modifiables, voire annulables. C’est vous assurer le fait de ne pas être refoulé au moment de l’embarquement ou à l’entrée dans le pays.

Jeanne MARTIN pour TF1 INFO

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