Le célèbre Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes) a annoncé ce mercredi qu’il fermera ses portes le 5 janvier prochain.
Ouvert en 1970, le parc est surtout connu pour ses spectacles avec des animaux marins, qui seront interdits à la fin de l’année 2026.
Le sort des orques, qui vivent en captivité dans des bassins, n’est pour l’heure pas connu.

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Le 13H

La fin du plus grand zoo marin d’Europe. À compter du 5 janvier prochain, le parc Marineland à Antibes va fermer ses portes. Pour les habitants de la région, plus qu’un parc aquatique, c’est une institution et une fabrique à souvenir. « Ça va faire un gros trou, c’est dommage pour les enfants, pour tout le monde qui est autour, c’est vraiment dommage », explique une cliente. « J’ai emmené les enfants régulièrement quand ils étaient petits, ils aimaient bien et j’avais beaucoup apprécié les spectacles, ils en étaient très heureux. C’est féérique quand même pour l’avoir vu quelques fois avec les enfants », ajoute une riveraine.

90% des visiteurs viennent à Marineland pour voir des orques et des dauphins. Donc sans orques et sans dauphins, effectivement, c’est la fin assurée de Marineland

Pascal Picot, directeur du parc

Durant 54 ans, des millions de visiteurs sont venus y voir des spectacles. Mais ce n’est pas tout, il a aussi été le théâtre de tournage de films mondialement connus, comme Le Grand Bleu, où le personnage de Jean-Marc Barre évoluait avec les dauphins de Marineland. Mais aujourd’hui, le parc est contraint de fermer. Depuis 2021, une loi interdit les spectacles de cétacés . « 90% des visiteurs viennent à Marineland pour voir des orques et des dauphins. Donc sans orques et sans dauphins, effectivement, c’est la fin assurée de Marineland », explique Pascal Picot, directeur du parc. En dix ans, la fréquentation du parc a chuté, passant d’1,2 million de visiteurs à 425.000 par an. 

Le public est aujourd’hui plus sensibilisé au sort de ces animaux en captivité. « Je ne cautionne pas trop le fait d’utiliser les animaux et en faire un spectacle. Je pense que si on enfermait les gens de la même manière, ce ne serait pas possible, et non, effectivement, je trouve que c’est bien qu’on arrête de faire tout ça », résume une passante dans la vidéo en tête de cet article. Riche de quelque 4000 animaux, Marineland se fixe comme objectif prioritaire de leur trouver un nouveau refuge. Les deux orques n’iront finalement pas au Japon, les défenseurs des animaux s’y étant opposés.


La rédaction de TF1info | Reportage : Charlotte Casanova, Julien Garrel, Christine Guérard

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