David Gaudu (à gauche) et ses coéquipiers, à Figueras (Espagne), le 27 août 2025.

La vie en rouge aura duré vingt-quatre pour David Gaudu. Le coureur français, leader du classement général de la Vuelta depuis mardi 26 août, a cédé le maillot de leader de l’épreuve à Jonas Vingegaard, mercredi, à l’issue de la 5e étape, un contre-la-montre par équipes de 24,1 kilomètres autour de Figueras (Espagne) remporté par la formation UAE Emirates.

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Emmenée par l’Espagnol Juan Ayuso et le Portuguais Joao Almeida, l’équipe émiratie a réalisé le meilleur temps en 25 min 26 s, avec seulement huit secondes d’avance sur Visma-Lease a bike de Vingegaard. La Groupama-FDJ de Gaudu s’est quant à elle classée 9e, à 24 secondes des vainqueurs du jour. « Je suis fier d’avoir porté ce maillot, a expliqué Gaudu à l’issue de son effort au micro d’Eurosport. Ca n’a duré que 24 heures mais c’est un des plus beaux moments de ma carrière. »

Le coureur tricolore reste placé au classement général, à la 6e place, à 16 secondes du Danois, dauphin de Tadej Pogacar lors du dernier Tour de France. Respectivement 2e et 3e, Ayuso et Almeida pointent, eux, à 8 secondes de Vingegaard, comme leur coéquipier espagnol Marc Soler (4e). L’Italien Giulio Ciccone (Lidl-Trek) est 5e à 9 secondes.

Manifestants propalestiniens

Ce contre-la-montre par équipes a aussi été marqué par l’irruption sur le parcours de manifestants propalestiniens, qui ont tenté de bloquer les coureurs de l’équipe Israel-Premier Tech. Plusieurs individus portant banderoles et drapeaux palestiniens ont barré la route des coureurs de l’équipe israélienne, créée par le milliardaire israélo-canadien Sylvan Adams.

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Sur une vidéo de la scène circulant sur les réseaux sociaux, on peut voir trois personnes tenir une banderole avec l’inscription « La neutralité est une complicité, Boycott Israel » en Catalan, avant d’être écartés de la chaussée par des membres de l’organisation à moto. Certains coureurs ont été contraints de ralentir pour éviter un accident, mais aucune chute n’a été signalée.

D’autres incidents similaires ciblant cette équipe avaient eu lieu, en juillet, lors du Tour de France, où un militant propalestinien avait perturbé l’arrivée de l’étape à Toulouse.

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