Yohann Ndoye-Brouard après avoir remporté une médaille de bronze sur 200 m dos lors des Mondiaux de natation, le 1ᵉʳ août 2025.

Les podiums des compétitions internationales ont un don, celui d’atténuer la douleur. Demandez plutôt à Yohann Ndoye-Brouard, longtemps rétif à disputer le 200 m dos, une « épreuve qui fait très mal », de son propre aveu. La finale de la distance n’a pas fait que du bien au dossiste français de 24 ans, vendredi 1ᵉʳ août, mais elle lui a offert sa deuxième médaille mondiale de la semaine grâce à un temps d’1 min 54 s 62. La deuxième en bronze, après celle sur 100 m dos, mardi.

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« Dans l’appréhension de la course, c’est bien mieux. J’ai encore ce souvenir de Chartres, lors des qualifications pour les Jeux [olympiques de Paris 2024]. C’était la pire journée de ma vie, celle du 200 m dos. Franchement, j’avais envie de pleurer toute la journée, a décrit l’intéressé au terme de l’épreuve dominée par le Hongrois Hubert Kos (1ᵉʳ, 1 min 53 s 19) et le Sud-Africain Pieter Coetze (2ᵉ, 1 min 53 s 36). Vraiment, c’est fou ce que ça peut nous procurer comme émotions. »

Après discussion avec Mathieu Neuillet, son entraîneur à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), Yohann Ndoye-Brouard a accepté de s’y aligner à nouveau. « Il fallait qu’il prenne conscience qu’en réalité, le 200 m dos, ça pouvait être aussi juste une course de travail. Qu’on n’allait pas forcément y chercher quelque chose, mais qu’il y avait vraiment un intérêt pour lui à progresser sur le 200 m en vue du 100 m », détaille le coach, qui ajoute en souriant : « Maintenant, par contre, je pense qu’il est parti pour trois ans à faire le 200 m dos. »

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