Moha La Squale sera jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour violences par conjoint ou séquestrations commises sur six anciennes compagnes, selon l’ordonnance de renvoi signée par une juge d’instruction parisienne le 14 mars dernier.
Le rappeur a bénéficié d’un non-lieu concernant les accusations d’agression sexuelle et de viol.

Moha La Squale devant la justice. Le rappeur de 29 ans, Mohamed Bellahmed de son vrai nom, sera jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour violences par conjoint ou séquestrations commises sur six anciennes compagnes, indique l’ordonnance de renvoi signée par une juge d’instruction parisienne le 14 mars, dont l’AFP a eu connaissance. Il comparaîtra pour des violences présumées sur six compagnes, entre 2017 et 2021. 

En revanche, les accusations d’agression sexuelle et de viol à l’encontre du chanteur, dont le casier judiciaire comporte déjà plusieurs condamnations, ont fait l’objet d’un non-lieu, en « l’absence d’élément matériel venant (les) étayer », a décidé la juge d’instruction. À noter tout de même que « l’audiencement du dossier devant le tribunal correctionnel n’est toutefois pas définitif : des appels ont été formés par plusieurs avocats des ex-compagnes, qui considèrent que les faits sont criminels », rapporte l’AFP, qui s’appuie sur plusieurs sources proches du dossier.

« Nous espérons que justice sera rendue rapidement »

« Comme on pouvait s’y attendre, ce dossier, qui est une création médiatique, s’est effondré sur le plan judiciaire », se félicite tout de même Elise Arfi, l’avocate de Moha La Squale. « Il reste quelques faits poursuivis résiduels qui sont de toute façon totalement contestés », poursuit-elle. « Mon client n’est pas et n’a jamais été un agresseur sexuel. Je ne sais pas comment il pourra retrouver le cours d’une vie normale après tant d’épreuves, mais j’espère qu’il réussira à reprendre sa carrière là où les choses se sont brutalement arrêtées », souligne-t-elle encore. 

De son côté, l’avocat d’une des plaignantes, Me Antonin Gravelin-Rodriguez, estime que « les souffrances de (sa) cliente ont été entendues par la justice ». « Nous espérons que justice sera rendue rapidement afin de lui permettre de tourner définitivement cette page », appelle-t-il. 

Le rappeur s’est fait connaître en 2018 avec un premier album Bendero plébiscité par le public (disque d’or, plus de 50.000 exemplaires vendus) et la critique.


M.G avec AFP

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