Le Premier ministre Gabriel Attal, invité du 20H de TF1, a annoncé que l’État allait porter plainte pour « dénonciation calomnieuse ».
Cette plainte vise une élève qui a déclaré avoir été violentée par son proviseur car elle ne voulait pas retirer son voile.
Des menaces de mort avaient par la suite été proférées à l’encontre du proviseur, qui a décidé depuis de démissionner.

Invité du 20H deTF1, le Premier ministre est revenu sur l’incident survenu au lycée Maurice Ravel et qui a conduit le chef d’établissement à démissionner, visé par des menaces de mort depuis. Alors que la plainte de l’étudiante qui avait refusé de retirer son voile dans l’établissement parisien a été classée sans suite, Gabriel Attal a annoncé que l’État porterait plainte contre elle pour « dénonciation calomnieuse ».

L’État « aux côtés de ses agents »

« L’État, l’institution, sera toujours aux côtés de ces agents, de ceux qui sont en première ligne face à ces atteintes à la laïcité, face à ces tentatives d’entrisme islamiste dans nos établissements scolaires », a fait valoir le chef du gouvernement sur TF1, au lendemain de l’annonce du départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel à Paris, menacé de mort depuis l’incident.

« Je me suis toujours engagé à mettre fin à ce qu’on appelle le pas-de-vagues, qu’on n’accepte jamais que l’autorité d’un personnel de l’Éducation nationale soit bafouée et qu’on n’accepte jamais qu’on s’en prenne à la laïcité », a-t-il par ailleurs justifié, rendant hommage au proviseur, qu’il a rencontré ce mercredi 27 mars, à Matignon. « Il a une très grande dignité dans cette épreuve », a salué Gabriel Attal.

La démission de ce proviseur a provoqué une vague d’indignation dans la classe politique, le chef des députés socialistes Boris Vallaud dénonçant un « échec collectif » quand le président des sénateurs LR Bruno Retailleau a déclaré : « Voilà à quoi aboutit le ‘pas de vagues’, voilà où nous mènent les petites lâchetés et les grands renoncements. »


A. Lo.

Partager
Exit mobile version