La procureure de Paris, Laure Beccuau, a affirmé vendredi 11 juillet qu’il n’y avait « aucun élément d’inquiétude majeure en termes d’ordre public » concernant les festivités du 14-Juillet. La procureure a toutefois promis « une politique pénale empreinte de fermeté » en cas d’incidents lors de ce week-end de fête nationale, aussi marqué par la finale PSG-Chelsea, au Mondial des clubs, aux Etats-Unis, dimanche soir.
« Nous poursuivrons toutes infractions à l’encontre des forces de l’ordre, des dépositaires de l’autorité publique, des services de secours, consistant en des violences, rébellions, des menaces, notamment si celles-ci prennent la forme de jets de mortiers en direction des forces de l’ordre », a-t-elle martelé en conférence de presse.
« Nous serons particulièrement attentifs à tout fait constitutif d’actes d’intimidation » vis-à-vis des forces de l’ordre et « nous poursuivrons toutes les dégradations et détentions d’engins incendiaires en vue de préparer des dégradations ou des atteintes aux personnes », a-t-elle ajouté.
Dans la ligne de mire également : « Toute dissimulation volontaire de visage sans motif légitime » lors d’un rassemblement accompagné de « troubles ou de risques de troubles à l’ordre public ». Mme Beccuau a relevé « les beaux résultats » obtenus grâce à « la persévérance et la ténacité des enquêteurs » et de l’autorité judiciaire, comme les poursuites engagées contre trois hommes ayant participé à l’agression de trois personnes, dont une femme, lors de la Fête de la musique, qui avait été filmée et diffusée en ligne.
Le parquet sera « prêt » en cas d’incidents, a-t-elle assuré, évoquant la mobilisation de renforts à partir du 14 juillet et après, pour le traitement des procédures et les comparutions immédiates. Plusieurs réunions ont eu lieu en amont avec la préfecture de police, et les magistrats de permanence seront « informés en temps réel de l’évolution de la situation, des potentielles vagues d’interpellations et des faits particulièrement significatifs », a-t-elle encore expliqué.