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Société

14-Juillet : cinq questions sur les feux d’artifice

Espace PressePar Espace Pressejuillet 14, 2025
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Ce week-end encore, le ciel hexagonal s’embrasera de milles feux pour la fête nationale. En moyenne, 15 000 feux d’artifice sont tirés en France pour cet unique week-end. Inventée aux IXe siècle par les Chinois, la poudre explosive utilisée reste encore mystérieuse pour beaucoup d’entre nous. Voici les réponses aux questions les plus fréquemment posées à ce sujet.

La question du tarif dépend essentiellement de la durée du spectacle mais également de l’endroit où il est tiré et des moyens déployés. Logiquement, plus le spectacle dure longtemps, plus le prix sera élevé. Mais selon la localité, la politique tarifaire appliquée ne sera pas la même : en région, les spectacles pyrotechniques vont de 1 500 euros dans les petits villages à 5 000 euros en zone touristique. Dans les moyennes et grandes agglomérations telles Carcassonne, Marseille ou Bordeaux, les budgets avoisinent les 100 000 euros à 200 000 euros.

En tête du palmarès français, on retrouve le feu d’artifice du 14 juillet à Paris, dont le prix s’élève à 750 000 euros pour trente-cinq minutes cette année. Dans ce budget, 350 000 euros sont réellement consacrés aux artifices, le reste finançant la mise en scène, le personnel et la sécurité. Ainsi, quand une minute du feu d’artifice à Livarot-Pays-d’Auge, commune du Calvados, coûte 350 euros, celle-ci revient à 6 800 € euros Marseille et à 21 428 euros pour le spectacle parisien.

  • Couleurs et formes : comment ça marche ?

Les couleurs sont le fruit de réactions chimiques produites par des « bombes ». Ces artifices, de forme sphérique, sont projetés dans le ciel et produisent les bouquets colorés au moment de leur explosion. Ces projectiles sont d’une part composés de « poudre noire », plus connue sous le nom de « poudre à canon », mélangeant du soufre, du nitrate de potassium et du charbon de bois. A cela s’ajoutent, savamment disposées au cœur du projectile, des dizaines de billes en sel métallique produisant les couleurs. Au contact de la chaleur, produite par l’embrasement de la poudre dans la bombe, chaque composé émet une nuance différente : du strontium pour le rouge, du baryum pour le vert, du potassium pour le violet, du cuivre pour le bleu, etc. Produit d’une réaction chimique, il est donc impossible de nuancer les couleurs ou d’en produire d’autres, comme le rose par exemple.

Les formes, elles, dépendent de la disposition de ces mêmes billes dans la sphère. Le principe est très simple : pour obtenir un cœur, une étoile, ou une tout autre forme géométrique, il faudra installer les granules dans la sphère de manière à en reproduire les contours. Néanmoins, au moment de l’explosion, la rotation du projectile est difficilement contrôlable. C’est pour cela que vous verrez parfois les dessins de biais si les calculs ne sont pas effectués en amont par les artificiers.

  • Qui produit ces spectacles ?

Il existe plusieurs catégories d’entreprises dans le domaine. En premier lieu, on retrouve les grands groupes, comme Pyragric ou Riggieri. Ces deux sociétés organisent de grands événements à l’international et disposent de distributeurs agréés répartis sur tout le territoire. Grâce à cette présence massive, un grand nombre de spectacles en France sont, de fait, affiliés à ces groupes, sans qu’il ne soit forcément fait mention de leur nom. A Paris cette année, le groupe Ruggieri est d’ailleurs en charge du spectacle pyrotechnique. Fondée en 1739 par une fratrie italienne, l’entreprise s’est fait racheter en en 1997 par le groupe Etienne Le Croix, producteur entre autres d’armements et d’équipements contre « les fléaux naturels ». Le reste se répartit entre des structures plus petites, comme Jacques Couturier Organisation ou les Magiciens du Feux, et des artisans locaux.

  • Que fait un artificier le reste de l’année ?

Les artificiers réalisent 60 à 70 % de leur chiffre annuel le 14 juillet. Pour cette seule journée, 15 000 feux sont tirés en France, contre 5 000 le reste de l’année. Les entreprises ont donc recours à des saisonniers qui viennent mettre en œuvre les spectacles, l’espace de quelques heures à plusieurs jours. La plupart des ces techniciens ont une autre activité, celle d’artificier étant pour la plupart un loisir. Néanmoins, les grands groupes peuvent se permettre d’employer des salariés à l’année grâce à leur carnet de commande fourni.

Du point de vue de l’entreprise, l’année se découpe en plusieurs périodes distinctes. D’octobre à décembre, la saison des feux se prépare : commande des artifices, imagination des mises en scènes mais également prospection des éventuelles nouveautés. De décembre à mars, le but est alors pour les commerciales de décrocher le plus de contrats possible. D’avril à juillet, c’est la période faste, avec un pic d’activité le week-end de la fête nationale. Enfin, d’août à octobre, ce sont les congés, un peu forcés. De là redémarre de plus belle l’année.

Pour produire les explosions, les bombes sont remplies de « poudre noire », mélange de soufre, de nitrate de potassium et de charbon de bois. Ce cocktail dangereux produit une quantité de particules fines non négligeable. En effet, une étude de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) démontre l’augmentation drastique de ces rejets dans la zone du feu d’artifice pendant et après le spectacle pouvant atteindre + 370 %. En 2012, Airparif a analysé la concentration de ces particules dans l’air suite au spectacle dans la capitale. Résultat : une augmentation de plus de 3 000 % dans la zone, qui est rapidement descendue dans les heures suivantes.

Enfin, le fort niveau sonore des explosions est aussi problématique pour la faune environnante. Une étude néerlandaise démontre que durant le nouvel an, peu après minuit, un grand nombre d’oiseaux s’envolent brusquement du au bruit des explosions, abandonnant même parfois leurs nids.

Audrey Travère

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