17 personnes sont mortes depuis décembre dans la région indienne du Cachemire.
Leur décès est dû à une mystérieuse maladie, que les autorités tentent de diagnostiquer.
Ce sont des décès qui n’ont pour l’instant pas de cause formellement identifiée. Au moins 17 personnes sont mortes en un mois dans le Cachemire, région du nord-ouest de l’Inde, après avoir contracté une mystérieuse maladie qui leur aurait endommagé les systèmes nerveux et cérébral. Pour tenter d’en savoir plus, les autorités sanitaires ont ouvert une enquête autour de ces morts, parmi lesquels on compte 13 enfants, survenues dans le village de Badhaal. Toutes les victimes seraient issues de trois familles différentes.
Des toxines dans les prélèvements
Depuis le mois de décembre, 38 personnes ont été infectées au total, selon le Times of India. Parmi les symptômes déclarés, on peut citer de la fièvre, des nausées, des douleurs, ainsi qu’une perte de connaissance. Dans le cadre de cette enquête, le Centre national de contrôle des maladies a procédé à des analyses et exclut la présence de virus ou de bactérie mais a attesté de la présence de toxines, selon le journal.
De son côté, le ministre de la Santé a confirmé que d’après des résultats préliminaires, les victimes n’étaient pas mortes « d’une infection, d’un virus ou d’une bactérie mais plutôt d’une toxine ». Jitendra Singh a ajouté ne pas exclure « l’hypothèse d’une erreur ou d’une malveillance ». Si la mise en place d’un état d’urgence est écartée pour l’heure, l’enquête doit se poursuivre sous l’égide du ministère de l’Intérieur.