Les secours n’ont détecté aucun signe de vie, jeudi 2 octobre, sous les décombres de l’école qui s’est effondrée lundi à Sidoarjo, à l’est de la grande île de Java, en Indonésie. Cinquante-neuf personnes sont encore portées disparues, a annoncé jeudi un responsable, faisant craindre un lourd bilan humain et plongeant les familles dans le désarroi.
Le nombre des personnes portées disparues, passé de 38 initialement à 91 avant ce nouveau bilan, a fluctué au fil des heures suivant la catastrophe qui a fait cinq morts dans l’internat de ce lycée islamique de Sidoarjo, à l’est de la grande île de Java, selon le plus récent bilan officiel. Selon des sources locales, ce sont les dortoirs des garçons qui ont été touchés alors qu’un étage supplémentaire était en construction.
« Nous avons utilisé des équipements de haute technologie comme des drones thermiques et scientifiquement il n’y avait plus aucun signe de vie », a déclaré M. Suharyanto, directeur de l’Agence nationale de gestion des catastrophes, qui comme beaucoup d’Indonésiens ne porte qu’un nom.
Enquête sur les causes de l’effondrement
« Nous avions donné du temps à l’équipe conjointe [de recherche] jusqu’à ce matin (…) au cas où il y aurait des signes de vie, mais il n’y en avait pas », a ajouté M. Suharyanto, lors d’un point presse sur le site de la catastrophe. « L’équipe a donc décidé de passer à la phase suivante de recherche avec du matériel lourd », a-t-il encore déclaré.
Egalement sur place, M. Pratikno, ministre coordinateur pour le développement humain et les affaires culturelles, a précisé que les familles des disparus, informées de l’absence de signe de vie, « ont accepté l’utilisation d’équipements lourds » pour poursuivre les recherches et que ces derniers seront utilisés « avec extrême précaution ».
Au total, 108 victimes ont été officiellement recensées, a ajouté M. Suharyanto : 103 sont sorties vivantes de l’effondrement et soignées à l’hôpital, et cinq sont mortes. Mercredi, cinq survivants ainsi que deux cadavres avaient été extraits des décombres de l’école islamique située à 30 km de la ville de Surabaya.
Une enquête sur les causes de l’effondrement qui s’est produit lundi après-midi a été ouverte. Les premières constatations évoquent des problèmes de structure et un bâtiment qui ne répond pas aux normes de construction, selon les experts.