L’ex-président républicain Donald Trump est proche de retourner à la Maison-Blanche, au vu des résultats provisoires de l’élection présidentielle américaine ce mercredi.
La candidate démocrate, Kamala Harris, avait prévu de fêter sa potentielle victoire à l’université Howard de Washington.
Des célébrations qui ont tourné court, donnant lieu à un grand désarroi pour ses supporters.
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Élection présidentielle américaine
Leurs espoirs ont finalement été douchés. Lorsque Cedric Richmond, l’un des conseillers de Kamala Harris, est apparu sur la scène de l’université Howard de Washington un peu après minuit, les supporters de la candidate démocrate à la Maison-Blanche ont vite compris que la fête prévue allait vite s’écourter. « Vous n’entendrez pas parler de la vice-présidente ce soir« , a-t-il alors indiqué, avant de préciser que cette dernière s’adresserait tout de même « à la nation » dans la journée.
🔴 Élection américaine 🗣️ QG de Kamala Harris désert : « Voilà les coulisses de ce qui reste de cette soirée ratée et ces images de désolation. Il ne reste plus rien. L’image est très parlante. » 👉 @Solenn_Riou à Washington pic.twitter.com/rjxKxiv4SX — LCI (@LCI) November 6, 2024
Venus célébrer la victoire de l’ex-procureure de Californie, les supporters démocrates ont dû rapidement quitter le campus après cette prise de parole. Alors qu’à Palm Beach (Floride), les partisans républicains, chauffés à blanc, attendaient la première réaction de Donald Trump, les images venues du QG vide de Kamala Harris circulaient déjà sur les télévisions du monde entier. Des centaines de chaises vides font face à un immense écran géant toujours éclairé du nom de la vice-présidente de Joe Biden et de son colistier, Tim Walz.
« Il ne reste plus rien »
Partout, des détritus s’amoncellent sur la pelouse complètement inoccupée. « Il ne reste plus rien, mis à part ce drapeau américain qui flotte, décrit l’envoyée spéciale de LCI Solenn Riou, présente à la soirée électorale de Kamala Harris ce mercredi. L’image est très parlante. » Après les résultats défavorables dans les premiers swing states à tomber dans l’escarcelle de Donald Trump, l’atmosphère semble avoir soudainement changé dans les rangs démocrates.
« Toute la soirée, on nous a pourtant tenu en haleine, en nous expliquant que Kamala Harris allait s’exprimer d’un instant à l’autre, relate Solenn Riou. Juste avant l’annonce soit faite que la vice-présidente ne parlerait pas, on nous a dit d’éteindre les lumières de nos caméras, car elle devait arriver sur scène. » Des centaines de journalistes du monde entier étaient accrédités pour l’événement et attendaient, eux aussi, la prise de parole de Kamala Harris.
« Nous ne voulons plus de haine »
Au moment de quitter les lieux, les partisans démocrates semblent sonnés. « Je pense au chemin qui nous attend », si Donald Trump l’emporte, regrette l’une d’entre eux, Charlyn Anderson, le visage fermé. Avant de se demander à voix haute : « Comment préserver la démocratie maintenant ? » Ken Brown, ancien étudiant de Howard, est, lui aussi, sous le choc de l’avance prise par Donald Trump. « C’est un très mauvais candidat, ça n’a pas de sens, lance-t-il. Je ne sais pas qui vote pour lui. Je ne comprends pas.«
Une autre sympathisante démocrate, Kwame Anderson, s’attriste de ne pas voir le « changement » qu’elle espérait voir se concrétiser avec une victoire de Kamala Harris. « Je prie pour que cette nation ne soit pas encore plus déchirée qu’elle ne l’est déjà, nous avons besoin de paix, affirme-t-elle. Nous ne voulons plus de violence, nous ne voulons plus de haine.«