Kamala Harris s’est exprimée pour la première fois après sa défaite, mercredi soir depuis Washington.
L’ex-candidate démocrate a appelé ses partisans à « continuer à se battre ».
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Élection présidentielle américaine
« Nous devons accepter les résultats de cette élection« . Visiblement émue, Kamala Harris a pris la parole pour la première fois depuis sa défaite , mercredi 6 novembre. Depuis Washington, la vice-présidente a prononcé une allocution au ton combatif. Si elle a promis d’aider le camp Trump durant la période de transition , elle a multiplié les critiques à l’égard du futur président, lui qui avait refusé de reconnaître sa défaite il y a quatre ans.
« Nous aiderons (Donald Trump) et son équipe dans la transition et nous nous engagerons dans un transfert pacifique du pouvoir » a promis Kamala Harris en reconnaissant sa défaite face à des partisans en pleurs. La candidate a également tenu à rappeler que, contrairement à son rival en 2020, elle assume sa déroute électorale : « Il y a un principe fondamental de la démocratie américaine : quand on perd une élection, on accepte les résultats. Ce principe doit être maintenu. C’est ce qui fait la différence entre les monarchies, les tyrannies et les démocraties. Toute personne cherchant la confiance publique doit être à la hauteur ».
« Il ne faut jamais abandonner »
« Dans notre nation, nous devons être loyaux envers la Constitution« , a poursuivi la démocrate. « Je concède la défaite, mais je n’arrêterai jamais de lutter. » « Je suis fière de ces 107 jours de campagne, a-t-elle ajouté. Nous avons été droits dans nos bottes, créé une communauté, rassemblé des gens, unifiés par l’amour de notre pays. Nous l’avons fait avec une connaissance : nous avons bien plus en commun que de choses qui nous séparent ».
Malgré ce revers, Kamala Harris a achevé son discours par une note d’espoir, appelant ses partisans à poursuivre son combat. « Je n’arrêterai jamais cette lutte pour que les Américains puissent poursuivre leurs rêves. Les femmes américaines doivent disposer de leur corps sans que des personnes leur disent quoi faire. Nous n’abandonnerons jamais cette lutte pour protéger nos rues, nos écoles des armes à feu. Nous n’abandonnerons jamais le combat pour notre État de droit, la justice et cette idée que tout à chacun a des droits fondamentaux qui doivent être respectés. (…) La lutte pour notre liberté méritera de grands efforts. »
« Aux jeunes qui nous regardent, vous avez le droit d’être tristes, a-t-elle conclu. Mais il faut aller au-delà. Parfois on gagne, parfois on perd, mais cela ne veut pas dire qu’on perdra toujours. Il ne faut jamais abandonner, toujours essayer d’améliorer le monde. Vous avez le pouvoir, n’écoutez jamais ce que les autres vous diront. Surtout si c’est impossible car cela n’a jamais été fait avant ».