Ce mois d’octobre 2024 est le plus pluvieux jamais enregistré en Espagne, a fait savoir l’agence météorologique du pays.
Il est tombé en moyenne 147 litres de précipitation par mètre carré, soit « près du double » de la valeur normale.
Ces fortes pluies ont notamment provoqué des inondations meurtrières dans la région de Valence.
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Inondations meurtrières en Espagne
Les intempéries ont été d’une rare violence en Espagne, au moins d’octobre. Alors que le pays fait encore face à de fortes précipitations aux conséquences dévastatrices, l’agence météorologique espagnole (Aemet), a fait savoir qu’octobre 2024 a été le mois le plus pluvieux jamais enregistré dans le pays. « Une valeur moyenne sur l’Espagne péninsulaire de 147 litres de précipitations par mètre carré », soit 14,7 centimètres, a été enregistrée, a indiqué l’Aemet dans un communiqué.
Un record de précipitations en 24 heures
Cela représente « près du double » de la valeur normale, selon l’agence météorologique, qui évoque un record depuis le début des relevés en 1961, devant les années 1979 et 2003, jusqu’à présent les plus pluvieuses. Le mois d’octobre a par ailleurs été anormalement chaud, avec une température moyenne de 15,5 °C en Espagne continentale, « soit 0,9 °C de plus que la moyenne » pour cette époque de l’année, précise le communiqué.
Le cumul de précipitations a été particulièrement élevé durant les intempéries qui ont endeuillé le sud-est du pays , et notamment la région de Valence , entre le 29 et le 30 octobre, selon l’Aemet. À Turís, commune de 7000 habitants située dans l’arrière-pays de Valence, 771 litres de pluie par mètre carré (77,1 cm sont ainsi tombés en 24 heures, dont 185 sur une durée d’une heure seulement). Il s’agit d’un « record pour l’Espagne sur une telle durée » de temps, insiste l’agence espagnole.
Les très fortes précipitations ont entraîné des inondations historiques dans la région. Elles ont fait au moins 219 morts et des dizaines de disparus, selon les autorités. Un événement climatique particulièrement violent et qui a été alimenté par le changement climatique d’origine humaine, comme le montre une analyse de l’initiative scientifique ClimaMeter.