La tempête Caetano s’est accompagnée de vents très violents atteignant jusqu’à 163 km/h ce jeudi après-midi près de Saint-Nazaire.
Dans le centre-ville de Nantes, un homme a été grièvement blessé par la chute d’un arbre sur sa voiture.
Tandis qu’en Normandie, 90.000 foyers vont passer la nuit sans électricité.
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Le 20H
Alors que la tempête Caetano se déplace vers l’est, elle a laissé dans son sillage d’importants dégâts. Comme dans le centre-ville de Nantes où un véhicule utilitaire a été écrasé sous la chute d’un cyprès, déraciné par des rafales de plus de 120 km heure. Le conducteur était au volant. Il a été pris en charge par des pompiers. « Ils étaient en train de découper l’arbre pour pouvoir retirer la personne qui était dedans », témoigne un riverain dans la vidéo ci-dessus. En quelques heures, les pompiers sont intervenus plus de 170 fois dans la région.
Il n’y a qu’un pont, alors il faut le prendre. On prend notre mal en patience et on attend.
Il n’y a qu’un pont, alors il faut le prendre. On prend notre mal en patience et on attend.
Un automobiliste
Pendant ce temps, à l’aéroport de Nantes, les avions sont restés sur le tarmac, cloués au sol par le vent. Même traverser la Loire devient périlleux. Conséquence, le pont de Chevire est resté fermé 3h30 cet après-midi. « Ça fait deux bonnes heures qu’on est là. On attend », se plaint un automobiliste.
Même situation à Saint-Nazaire où un pont a été fermé, lui aussi. L’emprunter devient trop dangereux, avec des rafales jusqu’à 163 km heure. Du coup, une file se crée d’automobilistes patients et pragmatiques. « Il n’y a qu’un pont, alors il faut le prendre. On prend notre mal en patience et on attend. On n’a plus que ça à faire », admet l’un d’eux. Un autre avoue : « c’est rare qu’il soit fermé, c’est assez rare ».
Un peu plus au sud, en Gironde, la dune du Pilat semble s’envoler. Du vent que redoute aussi la SNCF avec des chutes d’arbres et des trains immobilisés en pleine voie. Par précaution, 13 lignes de trains régionaux restent à l’arrêt. Résultat, des passagers sont déroutés. « C’est pénible », lâche une jeune femme. « Je vais jusqu’à Biarritz, puis je pars jusqu’en Espagne, à Pampelune, donc ma journée n’est pas encore terminée », ajoute une autre.
Une journée de tempête, pas encore terminée non plus pour cette mère de famille en Normandie. Elle n’a plus d’électricité. « On a une petite lampe torche qu’on a récupérée dans le coffre de la voiture. Sinon, on a plein de bougies et la cheminée qui nous éclaire », dit-elle. Ils ne sont pas les seuls : 270.000 foyers s’apprêtent à passer la soirée dans le noir.