Airbnb renouvelle son dispositif anti-fête pour le Nouvel An 2025.
Objectif : repérer les soirées « à risque » grâce à l’intelligence artificielle pour bloquer les réservations suspectes.
La chasse aux « soirées à risque » se poursuit sur Airbnb (nouvelle fenêtre). En prévision du Nouvel An, le spécialiste de la location de logements entre particuliers a de nouveau déployé son « dispositif anti-fête », déjà à l’œuvre durant les fêtes de fin d’année en 2023. Objectif ? Repérer les réservations suspectes grâce à un système faisant appel à l’intelligence artificielle et au machine learning, autrement dit d’apprentissage automatique.
« L’objectif de ce dispositif est d’identifier les demandes de réservation d’une, deux ou trois nuits de logements entiers présentant un risque plus élevé de fêtes perturbatrices et de les bloquer ou de les rediriger vers d’autres types d’hébergement », peut-on lire sur le site de la plateforme .
Pour repérer ces « soirées à risque », « la technologie analyse des centaines de facteurs comme la durée du séjour, la distance entre le logement faisant l’objet d’une demande de réservation et l’adresse du voyageur, le type d’annonce réservé ou encore si la réservation est faite à la dernière minute, parmi de nombreux autres critères », précise le communiqué consacré au dispositif, publié en décembre 2023.
Après avoir suspendu les fêtes à l’été 2020, Airbnb a annoncé en juin 2022 leur interdiction permanente dans l’ensemble des biens listés sur sa plateforme. Elle avait commencé à durcir le ton dès fin 2019 en interdisant les fêtes organisées via les réseaux sociaux ainsi que les soirées non autorisées susceptibles de déranger le voisinage. Cette décision faisait suite à une fusillade lors d’une soirée d’Halloween à Orinda, près de San Francisco, en Californie, au cours de laquelle cinq personnes avaient été tuées et plusieurs blessées.
Airbnb avait ensuite mis en place de nouvelles restrictions avec la pandémie de Covid-19 pour empêcher la tenue d’événements susceptibles de se transformer en foyers de contamination du virus. L’entreprise avait alors observé une baisse annuelle de 44% des signalements de fête.