Les négociateurs d’un cessez-le-feu à Gaza et de la libération des otages sont tout proches de parvenir à un accord, selon les parties prenantes.
Des responsables israéliens sont arrivés ce 16 décembre à Doha, au Qatar, pour poursuivre les discussions.
Va-t-on vers un accord durable entre Israël et le Hamas ? Les participants aux négociations « n’ont jamais été aussi proches » d’une entente sur un cessez-le-feu et une libération des otages dans la bande de Gaza, selon le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. « Nous sommes en fait plus près du but que nous l’avons jamais été jusque-là, si Nétanyahou ne fait pas dérailler intentionnellement les choses comme il l’a fait à chaque fois », a abondé un responsable du Hamas auprès de l’AFP. Depuis novembre 2023, et la trêve d’une semaine qui avait permis de faire libérer 105 otages israéliens à Gaza et 240 prisonniers palestiniens en Israël, il n’y a eu aucune période de répit dans l’enclave palestinienne.
Une reprise des négociations à Doha
Signe que les discussions avancent, des responsables israéliens se sont rendus ce 16 décembre à Doha, au Qatar, pour discuter de la mise en place d’un cessez-le-feu et d’un échange entre otages et prisonniers. « Une équipe technique israélienne se trouve à Doha pour discuter du cessez-le-feu et de l’accord sur les otages à Gaza », a confirmé une source proche des négociations à l’AFP. Selon elle, ces négociations se déroulent « entre des équipes de travail israéliennes et qataries » et visent à rapprocher les positions des différentes parties. Après avoir suspendu début novembre ses efforts de médiation, le Qatar est finalement revenu à la table des pourparlers.
Dans la bande de Gaza, le bilan est lourd après plus d’un an de bombardements israéliens. Selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, qui ne peuvent être appuyés par des sources indépendantes, plus de 45.000 personnes sont mortes depuis octobre 2023. Au-delà de son territoire, l’économie palestinienne apparait comme dévastée par le conflit, d’après un rapport de la Banque mondiale qui évalue à 33% la chute de son PIB et à 86% dans la seule bande de Gaza, au premier semestre 2024.