Après sa victoire arrachée face à l’AS Monaco (4-2), mercredi 18 décembre en soirée au stade Louis-II, grâce notamment à un doublé d’Ousmane Dembélé, le Paris Saint-Germain s’est assuré des fêtes de fin d’année au chaud en tête de la Ligue 1. Ce succès en match avancé de la 16e journée – le reste des rencontres se déroulera début janvier 2025 – permet au leader du championnat de compter à présent dix points d’avance sur ses adversaires du soir ainsi que sur l’Olympique de Marseille, qui dispose néanmoins d’un match de retard.
Efficace après avoir été mené 2-1 au cours du match, Paris a en partie tué le peu de suspense qui entourait encore le championnat, au bout d’un match plein de rebondissements.
Après deux résultats nuls consécutifs face à Auxerre (0-0) et Nantes (1-1), les hommes de Luis Enrique ont retrouvé de l’envergure et de l’efficacité offensive, encore une fois portés par Achraf Hakimi, Ousmane Dembélé et Désiré Doué. Après Salzbourg et Lyon, ce dernier a enchaîné une troisième prestation consécutive intéressante. Avec ses coéquipiers français en attaque, Dembélé et Bradley Barcola, il a permuté durant tout le match. Le trio a réussi à gêner les Monégasques, que les Parisiens vont retrouver le 5 janvier à Doha pour le Trophée des champions, ce qui explique la date avancée de cette rencontre de Ligue 1.
Kolo Muani encore écarté du groupe parisien
Buteur en récupérant le ballon devant le but après une frappe puissante de Fabian Ruiz repoussée, Ousmane Dembélé a égalisé (2-2, 64e) grâce à un but facile. Sa deuxième réalisation, sur un lob, est plus impressionnante (4-2, 90 + 7) après avoir réussi à résister au retour de Singo. Rentré en fin de match, l’attaquant portugais Gonçalo Ramos avait fait basculer le score grâce à une tête sur un corner (3-2, 83e).
L’autre attaquant international français, Randal Kolo Muani, lui a été une nouvelle fois écarté du groupe, comme face à Lyon. Sa situation semble de plus en plus compliquée et son aventure parisienne pourrait toucher à sa fin dès le mercato hivernal, tant il ne fait pas partie des plans du coach Luis Enrique.
A l’inverse, l’homme fort de l’Espagnol cette saison est Achraf Hakimi, nommé vice-capitaine. Encore une fois, il a été très libre sur le côté droit, en rentrant dans le cœur du jeu ou en se projetant beaucoup. Cela a été le cas sur l’ouverture du score des Parisiens, où c’est le Marocain qui a déstabilisé toute la défense monégasque avant de servir Désiré Doué, laissé seul dans la surface (1-0, 24e).
Sous les yeux du Prince Albert assis aux côtés du président de l’ASM, Dmitri Rybolovlev, dans la loge princière, Monaco a renversé une première fois le match. Eliesse Ben Seghir a égalisé sur un pénalty parfaitement tiré (1-1, 53e) puis Breel Embolo a donné l’avantage (2-1, 60e).
La joue de Gianluigi Donnarumma lacérée
Sur ces deux buts, Matvey Safonov n’a rien pu faire. Le gardien russe du PSG était entré en cours du jeu après la sortie sur blessure, dès la 17e minute, de Gianluigi Donnarumma. L’Italien a eu la joue lacérée après un choc involontaire mais spectaculaire avec Wilfried Singo, non expulsé ni même averti à la suite de l’action, suscitant l’incompréhension des Parisiens. Le médecin du PSG a mis dix agrafes au gardien parisien, qui a reçu la semelle du latéral en plein visage à l’issue d’un face-à-face entre les deux joueurs.
« Je ne sais pas si l’arbitre était mal placé, mais il fallait que la VAR soit appelée, il faut protéger les joueurs », a affirmé Marquinhos après le match, ajoutant que l’image du gardien « fait peur ».
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« Ce n’est jamais beau de voir ça. Mais il n’y avait pas d’intentionnalité. Je ne critique jamais l’arbitrage. Le foot est un sport de contact », a néanmoins déclaré Luis Enrique.
De son côté, l’ASM n’y arrive toujours pas contre les grosses équipes et enregistre sa cinquième défaite en dix matchs toutes compétitions confondues. « On est encore loin des meilleures équipes, comme Benfica, Arsenal, PSG », a avoué l’entraîneur monégasque, Adi Hütter. « Il faut faire des choses mieux, c’est certain. On est sur la bonne voie mais ce n’est pas parfait. Prendre quatre buts, c’est trop », a ajouté l’Autrichien.