Une centaine de personnes étaient réunies en l’église anglicane St John-at-Hampstead, située dans un quartier huppé du nord de Londres, pour la messe du troisième dimanche de l’Avent, le 15 décembre. Le bel édifice du XVIIIe siècle est réputé pour son acoustique et la qualité de son chœur. La musique était au rendez-vous, tout comme le sermon, prononcé par Clement Hutton-Mills, chanoine laïque de la cathédrale St Paul et banquier chez Goldman Sachs, qui se décrit comme un « anglican libéral » et invite ses coreligionnaires à ne pas trop prêter attention aux « querelles internes » de l’Eglise. Car ce qui compte, dit-il, ce sont les Evangiles, dont « l’essence est que Dieu nous aime ».
Décor plus bigarré dans le quartier adjacent de Kilburn, en l’église anglicane St James. Le bâtiment de briques brunes a connu une étonnante transformation il y a dix ans : en semaine, sa nef héberge un café, un bureau de poste et un parcours de softball pour enfants. Le dimanche, les messes avec soutane et encens reprennent leurs droits. Ce matin du 15 décembre, dans l’église qui propose le soir même un service spécial pour la communauté LGBTQIA+, une dizaine de paroissiens prient avec le vicaire Robert Thompson, conseiller municipal Labour de l’arrondissement londonien de Camden, pour des défunts du quartier ainsi que pour « la paix et les enfants de Palestine ».
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