Julien Doré reprend du service dans la saison 2 de « Panda », ce jeudi à partir de 21h10 sur TF1.
Une série policière dont le héros charismatique est plus que jamais taillé sur mesure pour son interprète.
Alors qu’il triomphe avec l’album « Imposteur », l’acteur-chanteur s’est confié auprès de TF1info.
Après avoir terminé 2024 en beauté avec le carton d’Imposteur, son album de reprises, Julien Doré démarre 2025 dans la peau de Victor Pandaloni, le héros de la série Panda dont la saison 2 débute ce jeudi soir sur TF1. Flic baba-cool, un brin perché et terriblement charismatique, ce personnage taillé sur mesure a ouvert les portes d’un nouveau public à l’ancien gagnant de « Nouvelle Star ». L’occasion de quelques confidences auprès de TF1info…
Le succès de la saison 1 de Panda vous a-t-il rassuré sur votre légitimité en tant qu’acteur ?
Mais j’ai d’autant plus les mêmes interrogations que je ne suis pas acteur ! Embrasser un rôle comme celui de Panda sur une chaîne comme TF1, il y avait beaucoup de stress sur la saison 1. Sur la saison 2, le stress ne s’est pas totalement évaporé, mais il était en balance avec le plaisir de retrouver ce personnage et mes camarades comédiens et comédiennes. Mais je me suis rendu compte que la légitimité, elle réside dans l’amusement, le plaisir, la justesse que vous trouvez à être là, dans un endroit que vous avez choisi. C’est d’autant plus agréable à vivre qu’il s’agit d’une parenthèse. Je joue à jouer sur cette série. Le reste du temps, c’est la musique, la scène et les chansons qui sont mon quotidien. Mais c’est une jolie parenthèse.
Est-ce qu’il n’y a quand même pas beaucoup de vous dans le personnage de Victor Pandaloni ?
Oui bien sûr ! Après cette interview, je prends le TGV pour rentrer dans les Cévennes et je pense qu’on imagine que je suis comme ça à la maison…. Et ce n’est pas totalement faux ! Le seul truc, c’est que je ne mets pas de chemise à fleurs, mais comme lui, je suis plutôt dans ce mode relax, contemplatif, respectueux de ce qui m’entoure. L’endroit où je vis, c’est un peu comme les décors de Camargue de la série. Avec la nature omniprésente et puissante, bien plus puissante que l’être humain. Un règne animal encore présent. Évidemment qu’il y a beaucoup de moi. Je pense aussi dans l’humour.
On est vachement plus drôle quand on se moque des choses qu’on pense être des repères de succès
On est vachement plus drôle quand on se moque des choses qu’on pense être des repères de succès
Julien Doré
C’est quelque chose que vous avez voulu accentuer dans la saison 2 ?
Oui, je crois. C’est ce qui était le plus ludique dans le travail avec les scénaristes. Dans les dialogues, dans les vannes, mais aussi dans les intrigues personnelles entre les personnages, je crois qu’on a osé aller encore un petit peu plus loin. C’était un plaisir infini.
Avec pas mal d’autodérision puisque dès le premier épisode, vous faites une vanne sur vos cheveux…
L’humour qui est le mien aujourd’hui passe par le fait de me moquer de moi-même. Parce que je crois que c’est la meilleure des portes d’entrée ! On est vachement plus drôle quand on se moque des choses qu’on pense être des repères de succès ou de réussite. À condition qu’on considère que les cheveux sont un repère de succès et de réussite. Là, en ce moment, je crois que ça va (il se touche les cheveux en souriant – NDLR). Mais oui, c’est se moquer des cheveux, se moquer du corps, du côté chanteur aussi. Ça fait partie des choses avec lesquelles on peut jouer avec Panda et qui font du bien. Et puis cette série est diffusée dans une époque qui est tout l’inverse de ça. Rire ensemble, transmettre un peu d’empathie, de tendresse. Prendre le temps. Se taire pour observer. Toutes ces choses-là n’existent pas ou plus, elles se sont évaporées et ressemblent à des mythologies d’un temps dont on est parfois nostalgiques. Je pense que c’est pour ça que cette série, elle fait juste du bien.
Avez-vous l’impression que Panda vous a permis de toucher un nouveau public ?
Oui, j’ai l’impression. Je fais souvent le parallèle avec les récompenses pour la musique. Un disque d’or, c’est 50.000 albums vendus, platine 100.000 vendus, ce que je viens d’atteindre avec Imposteur. Et puis il y a disque de diamant pour 500.000 albums vendus, quelque chose qui arrive très rarement dans l’année. Là, vous vous réveillez le lendemain de la diffusion des deux premiers épisodes de Panda, et on vous dit « tiens, on a fait 7 millions« . Sept millions de personnes ont regardé l’épisode 1 de Panda. Puis 8 millions sept jours après avec le replay ! Soudain, on réalise qu’il y a encore deux ou trois personnes qui n’ont pas encore écouté vos chansons, et qui par contre ont regardé Panda ! (Sourire) Avec la saison 1, j’ai redécouvert un truc : ce moment où les familles s’installent ensemble devant la télévision, comme je le faisais avec mes parents quand on regardait des séries policières de TF1 comme Cordier juge et flic, Julie Lescaut, etc. C’est un événement qui touche des millions de personnes en même temps. Et c’est un peu fou pour les gens qui viennent de la musique comme moi.