Une moisson de funestes records pour marquer une entrée en territoire inconnu. L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée depuis 1850 et elle est la première à dépasser le seuil de 1,5 °C de réchauffement climatique comparé à l’ère préindustrielle, selon le bilan du service européen Copernicus pour le changement climatique (C3S), publié vendredi 10 janvier.
Cette poussée de fièvre a alimenté une cascade de catastrophes, du cyclone Chido à Mayotte aux inondations à Valence (Espagne), en passant par les incendies au Canada et les canicules aux Etats-Unis. Ces événements extrêmes ont semé la désolation et provoqué la souffrance, entraînant des milliers de morts, des destructions d’écosystèmes et des centaines de millions de dollars de dégâts.
En 2024, la température moyenne mondiale a été supérieure de 1,6 °C aux niveaux de 1850-1900. L’année bat le précédent record de 2023, avec une marge de 0,12 °C. Preuve que le dérèglement climatique n’offre pas de répit, les dix dernières années (2015-2024) sont toutes les plus chaudes jamais enregistrées.
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