Des poux, Maryline Siret en a croisé des régiments tout au long de sa carrière professionnelle. D’abord comme coiffeuse au sein d’un salon d’Essarts-en-Bocage (Vendée), pendant trente-six ans. Ensuite comme employée d’un centre antipoux à La Roche-sur-Yon. Cette dernière expérience, longue de deux années, lui a donné l’occasion d’évaluer les dégâts provoqués par le parasite en cas d’infestation sévère : « Les plaies, les têtes qui démangent, les parents qui ont honte, la stigmatisation… », énumère-t-elle.
La retraite venue, Maryline s’est dit qu’elle n’avait pas fini le job avec Pediculus humanus. Alors avec son mari, Luc, lui aussi retraité (de la fonction publique), elle a fondé en septembre 2022 une association à but non lucratif appelée « Mission antipoux Vendée » dont l’objectif tient en un mot, qui n’est pas l’éradication, mais la prévention.
Quotidiennement, le couple appelle les chefs d’établissements scolaires du département afin de leur proposer une intervention pédagogique visant à sensibiliser les classes au fléau. Le taux de réponse positive est pour le moment très faible – moins de 1 % – malgré la quasi-gratuité de l’offre (1 euro par élève).
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