Alexandre Augusto, 16 ans, est l’un des espoirs français pour les prochains Jeux paralympiques.
L’association « Lames de joie » lui a offert une nouvelle prothèse à 4.000 euros.
Il intégrera en 2026 le CREPS de Bordeaux, l’élite du handisport dans le pays.
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Le WE
Alexandre Augusto, 16 ans, s’entraîne sans relâche, accroché à ses rêves de jeux paralympiques. Né avec une seule jambe, il a reçu il y a sept ans une lame de course en carbone. « Il y a beaucoup plus de ressorts dans la jambe, donc du coup, on sent l’impulsion qu’on peut avoir, ça va me permettre de courir plus vite », témoignait-il alors auprès d’une équipe de TF1 qui avait assisté à ce moment unique. Le petit garçon découvrait ce jour-là le bonheur de courir comme les autres enfants.
L’association « Lames de Joie » a grandi avec lui et lui a offert une nouvelle prothèse à 4.000 euros. « J’apprends encore un petit peu à la connaître, à essayer de bien rebondir dessus, qu’elle me renvoie bien l’énergie pour justement me permettre de sauter plus loin et d’aller plus loin », confie l’adolescent dans le reportage ci-dessus.
Il est fort, il a du potentiel, donc ça va être un grand rival, je suppose dans les années futures.
Il est fort, il a du potentiel, donc ça va être un grand rival, je suppose dans les années futures.
Un condisciple d’Alexandre au Creps
Pour atteindre ses objectifs, Alexandre intégrera l’année prochaine le Creps de Bordeaux, l’élite du handisport en France, où s’entraînent déjà ses camarades de stage. « Il est fort, il a du potentiel, donc ça va être un grand rival, je suppose dans les années futures », réagit l’un d’eux. En attendant, le jeune homme poursuit ses études à Amiens. Sa détermination a fait évoluer le regard de ses amis sur le handicap. Ces derniers sont admiratifs. « C’est franchement courageux de sa part, ça peut inspirer aussi d’autres gens qui ont le même handicap que lui et d’aller poursuivre ses rêves », lance un de ses amis.
Dans sa chambre, on ne trouve ni jeux vidéo, ni réseaux sociaux. « Par exemple, le lundi, je m’entraîne le matin, l’après-midi le soir », nous montre-t-il en déroulant son emploi du temps sur son PC. « C’est ça mon loisir, c’est ça mon fun, c’est de faire de l’athlé », lance cet élève brillant qui pourrait faire de grandes études, mais a choisi le sport de haut niveau. « S’il a envie de faire ça, on va tout faire pour qu’il puisse le faire. On lui a déjà dit, de toute façon, on va se plier en quatre, voire plus », confie son père, d’un soutien indéfectible dans cette quête de médailles. Avec un rêve : aller en décrocher une aux prochains Jeux de Los Angeles dans quatre ans.