Les promesses non tenues sont le lot de toutes les technologies et de tous les grands chantiers. En matière d’énergie, le nucléaire détient une forme de record en la matière. La Cour des comptes l’a encore rappelé dans son dernier rapport sur la filière, rendu public mardi 14 janvier. Le réacteur de Flamanville (Manche) a démarré avec douze ans de retard et une facture multipliée par quatre, à près de 20 milliards d’euros. Le Financial Times affirme de son côté que le chantier nucléaire de Sizewell, au nord-est de Londres, pourrait voir sa facture dépasser allégrement les 40 milliards d’euros contre une estimation de 20 milliards en 2020. Belle inflation.
Dans ce contexte inquiétant, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) entend mettre un peu de baume au cœur des défenseurs de cette technologie. Et au premier rang desquels, l’électricien français EDF, constructeur de Flamaville et de Sizewell. L’agence affirme que le retour en grâce du nucléaire devrait être spectaculaire. En 2025, la production sera record pour les 420 réacteurs existants dans le monde et 63 nouvelles installations sont en construction sur la planète.
Il vous reste 65.05% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.