La question n’est pas nouvelle, mais elle a pris un relief particulier, alors que l’épidémie de grippe est particulièrement sévère cette année, touchant de plein fouet l’hôpital : comment expliquer que la couverture vaccinale contre la grippe des personnes les plus à risques (personnes âgées de plus de 65 ans, malades chroniques, personnes souffrant d’obésité…) ne soit pas plus élevée ?
Les résultats définitifs de la campagne en cours ne sont pas encore connus – elle vient d’être prolongée d’un mois, jusqu’au 28 février. Mais la tendance à l’égard d’un vaccin, non obligatoire, semble installée : environ la moitié des populations « cibles » se vaccinent – 47,1 % en 2023-2024 ; 51,5 % en 2022-2023, selon Santé publique France. Loin de l’objectif de vaccination de 75 %.
De nouveaux chiffres, publiés par l’agence sanitaire, mardi 28 janvier, viennent éclairer les déterminants de cette décision, chez les personnes âgées de 65 à 85 ans. En 2021, l’estimation de la couverture vaccinale atteint 65,1 % dans cette population en France hexagonale, selon cette étude, fondée sur les données de remboursement.
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